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Tous les câbles : modulation, alimentation, enceinte

Choix de câbles hp : quelle galère ...

Message » 06 Fév 2013 12:44

OK, je ferai (j'ignorais cette restriction d'appréciation).
Désolé donc pour ce point.

Xavier
grand x
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Message » 06 Fév 2013 13:54

grand x a écrit:
Après on peut toujours comme GrandX réfuter la méthode ABX au motif ...qu'elle ne confirme pas les impressions d'écoutes... C'est comme discuter de la fiabilité du chronomètre au motif qu'on croyait courir plus vite que la mesure qui a été effectuée.


Je vois que vous avez bien pris la peine d'écarter tout ce qui ne va pas dans votre sens, tous les éléments qui parlent d'autres raisons, et surtout l'illustration plusieurs fois expliquée et illustrée qu'il existe la preuve que des différences réelles et perçues peuvent ne pas permettre la réussite d'un ABX, tout en influant sur la perception du rendu.
Le motif que vous invoquez pour moi est caricatural, et dénigrant.
Je ne réfute pas les ABX: je m'en tiens strictement à leur résultat ! (ce que vous ne faites pas !)


je quote un extrait pour le tout.

Dans un poste précédent,grand X explicite son propos ainsi :

Un ABX échoué qui porte un résultat (interdit, mais admettons ...) court le risque de se contredire un jour ou l'autre (par les ABX réussis qui ont commencé par échouer, comme ça arrive très souvent) -> Un ABX échoué qui porte un résultat est non conforme au vrai protocole ABX

Un ABX échoué n'indique pas pourquoi il échoue. Causes possibles:

-il n'y a pas de différence sonore
-il y a différence sonore, mais pas audible
-il y a différence audible, mais pas perçue
-il y a différence perçue, mais pas reconnue ou pas identifiée
-il y a différence perçue, reconnue ou identifiée, mais le testeur ne réussit pas à tenir la distance de l'ABX
-il y a différence reconnue, ou identifiée, mais le testeur a merdé avec le protocole

Donc ... par réalisme, et par raisonnement logique, constatant les diverses causes possibles d'échec (qui ne sont pas uniquement l'absence de différence audible), l'ABX ne peut porter aucune certitude sur l'existence et l'audibilité d'une différence ou non en cas d'échec.
Seule la réussite peut porter un résultat certain et définitif sur les appareils.


En substance, GrandX nous dit (me dit en l'espèce) que l'ABX est une méthode qu'il ne réfute pas mais dont l'interprétation des résultats négatifs est faussée par ceux qui s'en prévalent pour conclure abusivement (selon lui) à l'absence radicale de différence audible.

Dans une formule qu'il a répétée à plusieurs reprises et que je cite de mémoire, un ABX raté ne prouve pas l'absence de différences, alors qu'un ABX réussi prouve l'existence d'une différence.

Rapporté ou sujet (l'influence du câble audio sur la reproduction sonore), grand X affirme que l'existence d'ABX négatifs ne prouve pas l'absence de différence entre câbles.

Il en oublie la seconde branche de son préambule : seul un ABX réussi prouve l'existence d'une différence.

Ce faisant,GrandX renverse ni plus ni moins que les principes de l'administration de la preuve et néglige tout simplement le fondement essentiel du test ABX : il s'agit pour un auditeur qui a préalablement identifié une différence audible entre deux matériels (ou softs) de reproduire son résultat selon une méthodologie par ailleurs compréhensible pour le commun des mortels.

Ce qui frappe avec les ABX de câbles c'est qu'à ce jour aucun auditeur[b] ayant pourtant préalablement entendu une différence n'a ensuite été capable de la reproduire
.
(hormis des cas marginaux de câbles modifiant délibérément l'équilibre spectral par ajout d'un dispositif, modification qui a été mesurée)

La typologie des hypothèses d'échec possibles dressée par grand X n'est sans doute pas fausse sur le papier mais il s'acharne, par cet éclairage, à se limiter étroitement à contester toute valeur probante aux échecs en écartant du revers de la main ce qui est saillant : l'absence de réussite .

Bornons-nous, avec un peu de bon sens, à observer qu'en l'absence de tout ABX positif, aucune personne ayant préalablement entendu des différences entre câbles n'a été à ce jour capable de reproduire ce résultat , autrement dit personne n'a encore été capable de prouver l'existence d'une différence audible entre des câbles.

Ce constat vient au renfort du fait que personne n'a non plus été capable d'apporter de démonstration technique de l'influence audible des cables.

Il existe tout un marché et des topic par dizaines sur ce forum et bien d'autres, sur un accessoire dont personne n'a pu prouver ni techniquement, ni par la reproduction des résultats d'écoute, qu'il avait une influence quelconque sur la reproduction sonore. Telle est la question, Grand X.

Le renversement de la charge de la preuve conduit immanquablement à considérer qu'à chaque fois qu'il n'est pas démontré qu'un élément intrinsèque ou extrinsèque au système a un impact audible, cela ne veut pas dire qu'il n'en n'a pas.

Toutes sortes d'hypothèses incertaines, voire de lubies ou de franches escroqueries reprennent chair : les supports insensés sous les électroniques à transistors, le traitement de l'air de Johannet, la cryogénisation de tout ou partie des éléments du système, les coupelles du Docteur chang, la brique en matériau absorbant posée sur l'ampli, la pierre de lave avec ses pointes posée sous le CD, le coup de feutre sur le profil du même CD, le boîtier "Esprit" à 700 € noyé dans la résine, l'alimentation de 20 kg pour un transport CD, le câblage exclusivement en l'air, le piège à électrons chauds de Neodio et j'en passe, tous profitent du même renversement de la preuve.
wald
 
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Message » 06 Fév 2013 14:02

wald a écrit:Je ne comprend pas où tu veux en venir par ton analogie.


Simplement, si tu acceptes le fait que 2 auditeurs "perçoivent" différemment un même orchestre, on peut admettre qu'en changeant un câble de modulation (par exemple) un des 2 auditeurs "perçoit" une différence...
duf666
 
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Message » 06 Fév 2013 14:12

Rappel (encore une fois) de 2 choses de bases:
Malgré tout ce que vous pouvez dire ou sous entendre, l'ABX ne permet pas, et ne permettra jamais de conclure à partir de tests échoués. Encore une fois, vous tentez de tirer un résultat de tests échoués: l'ABX ne le permet pas !
La règle est pourtant simple; pourquoi continuer à chercher à la contourner ? par esprit scientifique ?

Par ailleurs, j'ai bien pris la peine de repréciser le mécanisme montrant qu'il peut exister des différences réelles audibles que l'on peut percevoir, y être sensible, que ça modifie le ressenti d'écoute à partir de ces vraies différences audibles, sans que pour autant on soit en mesure de réussir un test ABX. Ce mécanisme existe, et c'est précisément à cause de lui que les tests ABX échoués ne peuvent conclure le moindre résultat.
Mas vous refusant à le considérer (pourquoi ?), vous vous sentez en mesure de conclure à partir de tests non réussis. Vous n'êtes pas dans les clous des ABX, et vous refusez de prendre en compte ce qui justement motive logiquement cette impossibilité, cette interdiction de résultat en cas d'échec d'ABX.

Si vous sortez de ça, vous n'êtes plus dans les ABX, mais dans un "truc" qui a perdu de la rigueur, et qui n'est pas plus certain que les simples évaluations par écoutes que vous dénigrez.

Vous choisissez de vous prévaloir du process ABX, vous êtes alors obligé de vous y conformer, ce que vous vous refusez à faire. Parlez nous de rigueur et de logique ... !

Pour la question de la preuve absolue, c'est vous qui l'exigez.
Moi, je me passe de cette preuve absolue (je ne peux pas faire autrement), je choisis de considérer les expérimentations qui m'apportent un résultat probable, pas celles qui ne donnent aucune information (je suis incapable de réussir, pour l'heure, un test ABX de cable ou d'électronique, alors que mes autres expérimentations, et pas seulement les miennes, me donnent des résultats différenciés (résultats obtenus:pas de différences; différences; et caractéristiques, typologies de rendu). L'ABX échoué ne me donne rien ! (car j'en respecte strictement les impératifs, qui n'ont pas été édictés par hasard). Les ABX échoués disent la faiblesse de l'audibilité des signaux différents éventuels (s'ils existent), mais pas leur absence. Alors que les écoutes donnent des résultats dans la durée, concordants, reproductibles, avec pour défaut la moindre sûreté des résultats, sûreté variable selon les éléments testés et les résultats des évaluations. Mais au moins quelque chose qui n'est pas le fuit du hasard, ni la soumission aux discours marketing, ou l'aveuglement induit par une technologie, une présentation, une couleur ou un prix, comme la caricature en est trop souvent faite.

Je fais donc sans cette preuve absolue, mais ça n'autorise pas, et rien ne le fait, à déclarer au motif de l'absence de réussites ou de mesures que le phénomène n'existe pas. Il n'est pas mis en évidence par les moyens que vous choisissez en écartant les autres, il l'est par les moyens que d'autres ont choisi. Entre les 2 il est raisonnable d'y avoir le doute; le refus de principe me parait beaucoup moins rigoureux (voir l'exemple du coelacanthe, comme celui de découvertes nombreuses).

Je fais progresser mes systèmes, comme une grande majorité de personnes, par les écoutes, et je pense raisonnablement que mes systèmes actuels sont bien plus performants que ceux d'il y a quelques années. Ce progrès, que je pense réel, n'est pas dû aux ABX, ou aux mesures (que je n'ai pas faites), mais aux choix opérés grâce aux évaluations par les écoutes, dont vous refusez le principe.
Je ne vois pas pourquoi je devrais m'astreindre à votre point de vue, ni supporter l'affirmation dédaigneuse ou les descriptions caricaturales faites ici et là dès qu'on parle écoutes pour évaluer des éléments, dans la mesure où je respecte les préceptes et règles scientifiques, quand les contradicteurs -tous ceux qui tirent résultat (et à fortiori preuve)- des ABX échoués sont en déni flagrant d'une règle stricte.

Je n'ai pas été capable de réussir un ABX entre un petit Nad et un gros Mimetism (que ceux qui n'ont pas participé ne se moquent pas, et qu'ils essayent eux mêmes).
Pour autant, le rendu du petit Nad est pour moi caractéristique, j'en connais les typologies, les limites, et pareil pour le Mimetism. Il y a des mariages que je ferais, ou pas, avec chacun des appareils, et l'écoute musicale avec de l'un ou l'autre m'est insupportable, ou peu agréable, dans certaines conditions. L'ABX ne viendra pas confirmer ces ressentis puissants ? Qu'importe. Mais qu'on me dise qu'à raison de ces échecs de test ABX, les 2 amplis fournissent le même son audible, ça non je ne peux m'y résoudre, et le protocole ABX n'interdit pas cette position (ce que vous vous refusez à accepter et à respecter).

Vous pouvez douter de mes résultats, des conclusions et pratiques que j'en tire, vous ne pouvez pas les déclarer faux, vous n'avez aucun élément pour ce faire. Je n'ai pas de preuve absolue à présenter, pour autant ma position (que je partage avec "quelques personnes") est pour autant tenable, tout autant que sujette à doute sérieux (que j'accepte sans problème. Mais pas d'affirmation catégorique d'erreur n'est pas possible (et encore moins de tous les comportements et commentaires parfois désobligeants qui accompagnent souvent ce refus catégorique.
Dernière édition par grand x le 06 Fév 2013 14:46, édité 6 fois.
grand x
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Message » 06 Fév 2013 14:20

Ah! la rigueur, la neutralité... c'est compliqué...

[youtube]ru4u1dVL-Ms[/youtube]
saveriancouty
 
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Message » 06 Fév 2013 14:41

Grand X, je n'ai pas été clair ou quoi ? :hein:

Es-tu d'accord avec le principe selon lequel celui qui allègue de l'existence d'un fait en supporte la charge de la preuve ?

Es-tu d'accord avec le principe selon lequel l'exigence d'une preuve est d'autant plus importante que le fait allégué (en l'espèce une différence audible) n'est pas corroboré par d'autres faits préalablement démontrés (en l'espèce une explication technique) ?

Peut-on, oui ou non, dire simplement et sans que tu t'insurges, que personne n'a à ce jour prouvé par un ABX positif l'existence de différences audibles entre câbles ?

As-tu connaissance de l'existence d'autres preuves (que par l'ABX) des différences audibles entre câbles ?



@ duff666 : désolé mais je ne vois pas ce que tu veux prouver.

@ Saveriancouty : je croyais tout connaître de JCVD, je découvre avec bonheur ce nouvel extrait.
wald
 
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Message » 06 Fév 2013 14:43

Malgré tout ce que vous pouvez dire ou sous entendre, l'ABX ne permet pas, et ne permettra jamais de conclure à partir de tests échoués. Encore une fois, vous tentez de tirer un résultat de tests échoués: l'ABX ne le permet pas !
La règle est pourtant simple; pourquoi continuer à chercher à la contourner ? par esprit scientifique ?

Je rappelle:
Le fait que l'abs rate ne puisse pas donner de resultat est un racourci, la verite est qu'un abx echoue ne permet pas de porter de resultat sur l'absence ou la presence d'une difference audible. Mais on peut en tirer d'autres conclusions.
Par exemple:
-le testeur n'a pas pu prouver l'audibilite de difference,
-le testeur a percu des differences pendant le test qui n'etait pas dans le son produit par le materiel teste.

On peut meme dire qu'un ABX rate (si la personne n'a pas repondu au hasard, mais en toute honnetete) montre que le testeur a imagine des differences pendant le test.
lulumusique
 
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Message » 06 Fév 2013 14:50

Ces raisons sont possibles, mais pourquoi avoir écarté le cas où les différences ont été perçues, mais que n'ayant pas été identifiées, le test n'a pu réussir ?
(c'est le cas de tous les tests qui ont commencé par échouer, puis réussir ensuite. C'est le cas de toutes les phases d'apprentissage. et tous les autres cas où les différences sont audibles, mais le test n'a pas encore réussi car les différences entendues n'ont pas été identifiées).
Vous voyez que ces éléments qui existent sont justement ceux qui font que le test ABX n'a pas le droit de porter une conclusion; ce que vous venez encore d'essayer de nier, mais ça marche pas, comme vous pouvez le constater en étudiant es circonstances que je viens de décrire.

Les écoutes "normales" peuvent elles aussi vérifier que les différences supposées entendues n'étaient dûes en réalité qu'au testeur, et non aux appareils. C'est justement à ça que servent les vérifications en écoutes normales. (car même si moins bétonné que l'ABX, il y a malgré tout dans les écoutes normales un peu de réflexions, et de défiances envers les biais possibles).
Personnellement, ça m'arrive très régulièrement (des vérifications qui viennent infirmer des premiers résultats partiels).

Et j'ai aussi régulièrement le résultat "pas de différences perçues", ce qui me rassure un peu, et contribue à fortifier les différences perçues qui perdurent et passent les vérifications.
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Message » 06 Fév 2013 15:10

wald a écrit:Grand X, je n'ai pas été clair ou quoi ? :hein:

Il a été clair avec tes messages récents que tu cherches à toute force de faire dire des choses à des tests ABX échoués, tu cherches à les utiliser d'une manière ou d'une autre. La notion de "test échoué, pas de résultat" est, je le constate, très difficile à intégrer. Mais elle est.

Es-tu d'accord avec le principe selon lequel celui qui allègue de l'existence d'un fait en supporte la charge de la preuve ?


Oui, mais l'absence de preuve absolue n'impose pas que l'on soit contraint à abandonner tous les éléments de faisceau de présomption, comme nombre de personnes de ce forum essayent à toute force et par tous moyens de faire. (et comme je pense tu es en train de faire à nouveau)

Dois-je rappeler que c'est une constante d'avoir régulièrement connaissance (ou hypothèse) des phénomènes avant d'en avoir la preuve absolue, d'en connaitre les mécanismes profonds, tout en ayant moyen d'agir avec eux, avant même d'en avoir la preuve absolue et la nature des causes profondes ?

Es-tu d'accord avec le principe selon lequel l'exigence d'une preuve est d'autant plus importante que le fait allégué (en l'espèce une différence audible) n'est pas corroboré par d'autres faits préalablement démontrés (en l'espèce une explication technique) ?


Important, intéressant, ce que tu veux. Mais ça ne subordonne en aucun cas le déni absolu d'un phénomène, surtout quand ce phénomène est défendable par quand même quelques éléments pas petits. Ce n'est pas l'absence de preuve ou de connaissance de mécanisme qui, en science, fonde la réalité d'un phénomène, ou son rejet absolu de principe (et heureusement, sinon on passerait à coté de beaucoup de choses)

Peut-on, oui ou non, dire simplement et sans que tu t'insurges, que personne n'a à ce jour prouvé par un ABX positif l'existence de différences audibles entre câbles ?


Il me semble que Pio en a signalé. De même qu'il me semble que Nelson Pass a fourni des mesures différenciées de cables (j'ai indiqué le lien il y a quelques pages)


As-tu connaissance de l'existence d'autres preuves (que par l'ABX) des différences audibles entre câbles ?


Répondu juste au dessus

Tu me parles ABX de cables non réussis, et preuves. Désolé, mais ça ne suffit pas à fonder l'affirmation de l'absence d'un phénomène, et par ailleurs, tu refuses toujours de considérer les autres moyens d'évaluation qui ont porté des résultats. Libre à toi, mais pas celui de tenter de nous imposer pour des raisons de logique ou de rigueur scientifique la non réalité d'un phénomène: cette manière de procéder ne respecte ni la logique, ni la rigueur scientifique (tu n'es pas le seul à faire ainsi ici, mais ce n'est pas valable).

Oui au doute, non à l'interdiction d'envisager un phénomène, et non au discrédit des personnes qui envisagent ce phénomène, et qui utilisent des écoutes pour les évaluations (ou pour tout autre utilisation).
Dernière édition par grand x le 06 Fév 2013 15:14, édité 1 fois.
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Message » 06 Fév 2013 15:12

Ces raisons sont possibles, mais pourquoi avoir écarté le cas où les différences ont été perçues, mais que n'ayant pas été identifiées, le test n'a pu réussir ?
(c'est le cas de tous les tests qui ont commencé par échouer, puis réussir ensuite. C'est le cas de toutes les phases d'apprentissage. et tous les autres cas où les différences sont audibles, mais le test n'a pas encore réussi car les différences entendues n'ont pas été identifiées).

Relis-bien: je ne donne aucune conclusion sur l'absence ou la presence de differences audibles (car on est d'accord, c'est interdit). Je n'ecarte aucune des deux possibilite (existance ou absence de difference).

Vous voyez que ces éléments qui existent sont justement ceux qui font que le test ABX n'a pas le droit de porter une conclusion; ce que vous venez encore d'essayer de nier, mais ça marche pas, comme vous pouvez le constater en étudiant es circonstances que je viens de décrire.

Relis-bien, ces elements ne sont en aucun cas ecartes. Je me repete: un abx rate ne donne pas de conclusion sur l'absence ou la presence de differences audibles.

Sans ecarter ces elements on peut retenir d'un ABX echoue que le testeur a entendu des differences imaginaires pendant le test (bien sur, sauf si il a repondu au hasard).
Dernière édition par lulumusique le 06 Fév 2013 15:17, édité 1 fois.
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Message » 06 Fév 2013 15:13

grand x a écrit:Rappel (encore une fois) de 2 choses de bases:
Malgré tout ce que vous pouvez dire ou sous entendre, l'ABX ne permet pas, et ne permettra jamais de conclure à partir de tests échoués. Encore une fois, vous tentez de tirer un résultat de tests échoués: l'ABX ne le permet pas !
La règle est pourtant simple; pourquoi continuer à chercher à la contourner ? par esprit scientifique ?
...

Je l'ai déjà dit quelque part, mais je la refais:
La question de base est : conclure à propos de quoi ? Certainement pas sur l'existence ou non d'une différence !
Quiconque a quelques notions de mesures physiques sait que cette question n'a aucun sens : il suffit de pousser assez loin la précision de mesure pour trouver toutes les différences qu'on veut, même sur le même objet. La vraie question qui est posée est : y a-t-il des différences audibles ?
Et là, la réponse est nettement moins binaire car derrière le "audible", vient immédiatement la question suivante "audible par qui et dans quelles conditions".

Dans ces conditions, qu'indique un ABX réussi ? :
"Mr Machin, dans telles conditions, a perçu une différence entre les appareils A et B". A noter que cette assertion est de nature statistique et qu'il conviendrait dans l'absolu d'indiquer la probabilité de fausse réussite (tirage au hasard)
Et un ABX non réussi ? Pareil !
"Mr Machin, dans telles conditions, n'a pas perçu une différence entre les appareils A et B".

En principe aussi, dans les deux cas, on ne pratique l'ABX que si on perçoit une différence en écoute "normale". Mais il n'est pas interdit de contrevenir. Perso, je le fais quand je ne suis pas sûr.

J'ai bien une information dans les deux cas mais si je m'arrête là, je ne sais rien dire d'autre .

Et maintenant ? Supposons que je dispose d'un nombre suffisamment grand de résultats d'ABX positifs comme négatifs.
Qu'est-ce qui m'interdit de réaliser une méta-analyse sur ces résultats ?

Et arriver à une assertion du style : "entre les zinzins A et B , 40% des testeurs ont perçu une différence et 60% ne l'ont pas perçue."
Et si j'accumule les tests, il y a bien un moment ou la cohorte des testeurs pourra être considérée comme un échantillon représentatif de la population des audiophiles. Avec encore ici un intervalle de confiance à définir.
Donc , je pourrai dire "la différence entre les bidules A et B est perceptibles par 40% de la population" (des audiophiles)
Pour en revenir aux câbles, après un grand nombre d'essais, si quelqu'un un jour en réussit un , ça me permettre de dire que la différence est perceptible par...0,1 % de la population.
Ensuite on peut se poser la question de l'intérêt d'une différence perçue par moins de 0,1 % de la population.

Je me vois assez mal aller voir mon DG et lui dire : "il me faut 2 M€ pour développer un nouvel ampli !"
" Ok, quelle est la cible"
"Les hommes entre 20 et 50 ans avec des revenus annuels compris entre 100 et 300 K€"
"Ah bon! donc 5000 clients potentiels !"
"Heu...non, 5 seulement, les autres ne percevront pas la différence"
Et là, il faut se baisser très vite pour éviter son lourd cendrier en cristal ! :mdr:
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renversement abusif de la charge de la preuve

Message » 06 Fév 2013 15:23

wald a écrit:Grand X, je n'ai pas été clair ou quoi ? :hein:

Es-tu d'accord avec le principe selon lequel celui qui allègue de l'existence d'un fait en supporte la charge de la preuve ?

La charge le la preuve appartient aux partisans des câbles qui "auraient un son personnalisé ".
point barre ce débat aurait du être clos depuis longtemps.

Fut un temps ou il appartenait aux partisans de la terre ronde d'avoir (à leur risque et péril :Giordano Bruno :cry: ) d'avoir a prouver leurs dires .....ce temps est révolu non ? :roll:

wald je te remercie pour ta brillante plaidoirie en faveur de l'intelligence. :thks:
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Message » 06 Fév 2013 15:34

Robert64 a écrit:
La vraie question qui est posée est : y a-t-il des différences audibles ?
Et là, la réponse est nettement moins binaire car derrière le "audible", vient immédiatement la question suivante "audible par qui et dans quelles conditions".

Dans ces conditions, qu'indique un ABX réussi ? :
"Mr Machin, dans telles conditions, a perçu une différence entre les appareils A et B". A noter que cette assertion est de nature statistique et qu'il conviendrait dans l'absolu d'indiquer la probabilité de fausse réussite (tirage au hasard)
Et un ABX non réussi ? Pareil !
"Mr Machin, dans telles conditions, n'a pas perçu une différence entre les appareils A et B".

En principe aussi, dans les deux cas, on ne pratique l'ABX que si on perçoit une différence en écoute "normale". Mais il n'est pas interdit de contrevenir. Perso, je le fais quand je ne suis pas sûr.

J'ai bien une information dans les deux cas mais si je m'arrête là, je ne sais rien dire d'autre .

Et maintenant ? Supposons que je dispose d'un nombre suffisamment grand de résultats d'ABX positifs comme négatifs.
Qu'est-ce qui m'interdit de réaliser une méta-analyse sur ces résultats ?

Et arriver à une assertion du style : "entre les zinzins A et B , 40% des testeurs ont perçu une différence et 60% ne l'ont pas perçue."
Et si j'accumule les tests, il y a bien un moment ou la cohorte des testeurs pourra être considérée comme un échantillon représentatif de la population des audiophiles. Avec encore ici un intervalle de confiance à définir.
Donc , je pourrai dire "la différence entre les bidules A et B est perceptibles par 40% de la population" (des audiophiles)
Pour en revenir aux câbles, après un grand nombre d'essais, si quelqu'un un jour en réussit un , ça me permettre de dire que la différence est perceptible par...0,1 % de la population.
Ensuite on peut se poser la question de l'intérêt d'une différence perçue par moins de 0,1 % de la population.

Je me vois assez mal aller voir mon DG et lui dire : "il me faut 2 M€ pour développer un nouvel ampli !"
" Ok, quelle est la cible"
"Les hommes entre 20 et 50 ans avec des revenus annuels compris entre 100 et 300 K€"
"Ah bon! donc 5000 clients potentiels !"
"Heu...non, 5 seulement, les autres ne percevront pas la différence"
Et là, il faut se baisser très vite pour éviter son lourd cendrier en cristal ! :mdr:
(nota : les chiffres sont fantaisistes)
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Je ne me suis jamais mépris sur la question à laquelle doit répondre le test. Il s'agit bien de l'audibilité d'une différence sonore, je n'ai jamais parlé d'autre chose (même si parfois j'ai pu faire des raccourcis d'écriture, je reviens régulièrement à cette définition).
Votre analyse, je pense, se trompe de sujet: elle analyse des testeurs, ou des auditeurs, pas les appareils.
La conclusion d'un test ABX réussi est: il y a une différence audible de rendu entre les appareils A et B.
Pas de statistiques, elles n'ont aucune valeur sur le résultat:
Car 1 seul test réussi suffit à l'affirmation d'un résultat total et définitif, même si 100 000 tests ont échoué auparavant.
Si vous tentez une analyse statistique, vous n'êtes plus dans un résultat d'ABX, et alors vous analysez les testeurs selon leur comportement personnel lors de ce test. C'est un tout autre sujet, et ce n'est plus un ABX, même si c'est le process ABX qui a servi d'outil pour cette analyse de personnes.
On peut utiliser un test ABX pour faire une étude statistique d'audibilité d'une différence, mais cette étude n'est pas elle même un test ABX.
On peut utiliser les résultats des tests ABX réussis comme les ratés pour faire une étude statistique, mais cette étude n'est pas un test ABX.
Un test ABX conclut définitivement sur l'audibilité d'une différence sonore.
Un test qui conclut sur une étude statistique n'est pas un test ABX, mais une étude statistique.

Il me semble que vous faites une confusion de genre.
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Message » 06 Fév 2013 15:42

Pour les cables HP je m'avancerai pas trop mais en modulation quand on voit le nombre d'utilsateurs qui trouvent le Vovox direct S "meilleur", dont pas mal de "cablo-septiques" ou peus croyants sur leur influence.

alors si tous les cables ont le méme son , pourquoi ? facteurs psycologiques ? statistiquement qu'autant de personnes

conservent ce cable plutot qu'un parmi d'autres me semble tout de méme assez étrange. :ko:
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Message » 06 Fév 2013 15:52

Vous voyez que ces éléments qui existent sont justement ceux qui font que le test ABX n'a pas le droit de porter une conclusion


Bon, comme tu ne réponds pas à mes questions (ça n'est pas la première fois), et qu'elles sont simples et légitimes, je ne vais pas poursuivre inutilement la conversation.

On peut jouer avec les mots jusqu'à ce que mort s'en suive dans l'art de l'esquive mais au fond la problématique est simpe : si un ABX positif prouve l'existence d'une différence - toi et moi sommes d'accord sur ce point (*) -, échouer à un ABX conduit à n'avoir pas réussi à prouver l'existence d'une différence.

Il n'y a pas besoin de monter sur ses grands chevaux sur ce constat élémentaire. Nul besoin de faire un procès d'intention ou un procès en incompétence à celui qui le relève, ni une interprétation spécieuse.

Tu as le droit de t'interroger sur les causes de l'échec, les candidats à la preuve peuvent recommencer aussi souvent qu'ils veulent en soignant le dispositif jusqu'à obtention du résultat escompté, mais tant qu'ils ne l'ont pas obtenu, ils n'ont toujours rien prouvé. C'est comme ça.

C'est la situation actuelle concernant les câbles. Il n'existe toujours et à ce jour aucune preuve d'une différence audible.

Je ne peux en outre que souligner les remarques pertinentes de Robert et celle Pio dans d'autres fils, pour ne citer qu"eux.

Non seulement il n'y a aucun ABX positif de câble actuellement, ce qui confirme le constat de l'absence de preuve technique, mais même si un ABX positif venait (enfin) à être publié, il n'apporterait pas à lui seul, contrairement à ce qu'affirme péremptoirement Grand X, la preuve incontestable de l'existence de différences aisément audibles par tous entre les câbles. Quand on se prévaut la rigueur…

Un ABX positif isolé au milieu d'une population d'ABX négatifs conduiraient à une analyse complémentaire. Comme le dit Robert, ça n'est pas la question de la différence qui est en jeu, mais celle de la différence audible et audible pour qui ?. Une différence hors du spectre audible de l'immense majorité de la population, par exemple, n'aurait qu'un intérêt très limité.

Je rappelle souvent - désolé - que les très rares propriétaires de "l'oreille absolue" ou du moins certain parmi eux (une fraction d'une fraction de la population...), prétendent ne pas pouvoir supporter des changements de diapason. On ne va pas pour autant fixer un diapason ad vitam aeternam au motif qu'une personne sur 10 000 (et encore) en serait perturbé car, si le phénomène d'hypersensibilité au diapason existe peut-être, il est en toutes hypothèses totalement indifférent pour au moins 99,99% de la population et ne va pas bouleverser les pratiques musicales.
wald
 
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