RoroMinator a écrit:haskil a écrit:Petite précision, lors de nos écoutes, à Tib80, sa princesse égyptienne (
) et bibi, la pièce d'écoute faisait au moins 40 m2... aussi pour remplir un tel espace, les enceintes étaient utilisées au maximum de leurs possibilités. Là justement ou ce côté un peu nasal et cet aigu un peu fêlé se faisait entendre sur les 805 signature.
Alain
Oui, ben là tu confonds les défauts des enceintes et ceux des électroniques.
L'aigu des 805S est vraiment superbe.
Roro
Roro : pas du tout... L'aigu de ces modèles de Vincent est soyeux, le médium limpide et charnu..., les basses tenues et sans aucune emphase, et la puissance de l'ampli fait que driver ces enceintes lui est un jeu d'enfant ... le 238 est, selon mes oreilles, un intégré exceptionnel... pour un prix deux à trois fois inférieur à la concurrence. Il y a quelque chose de libre, de jamais crispé, de limpide, bien timbré, de sain dans cette machine qui s'entend immédiatement et sur différentes enceintes. Aussi différentes que Klipsh, GKF, Prame, BW...
S'il n'était si lourd, j'en aurais déjà emprunté un pour l'essayer chez moi...
Ce qui serait en cause, c'est la capacité des 805 Signature à ne pas se crisper un peu quand elles sont un peu trop sollicitées en puissance, en raison de la taille excessive du lieu d'écoute de ce magasin chic, du 8e, et en raison d'une acoustique très mate, murs tendus de tissu molletonné, sol recouvert de jonc de mer ou de coco... d'autant qu'on écoutait à environ 5 mètres des enceintes et qu'elles étaient fort écartées. Nous avons d'ailleurs demander à les rapprocher un brin... comme nous l'avons fait pour écouter.
A la fois trop de volume sonore demandé aux enceintes et acoustique sèche qui fait entendre, comme toujours en ce cas là, plus de son directement rayonné par les HP que de son réfléchi par les murs de la pièce de façon harmonieuse.
Et cependant la scène était belle, sans trou au milieu, bien étagée, avec des plans sonores un peu, je dis bien un peu, écrasés dans le sens de la profondeur en sorte que le piano et le violoncelle semblaient jouer l'un dans l'autre.
Cette caractéristique s'évanouissait avec les colonnes : l'électronique n'est donc pas en cause. En plus, avec les colonnes, d'un coup, on entendait l'acoustique du temple dans lequel l'un des disques à été enregistré.
Ratio volume/son direct/son réfléchi trop en défaveur d'enceintes si petites, dont la plage d'utilisation en terme de puissance ne peut être équivalente à celle d'enceinte de plus grand volume.
Autant te dire que ce défaut, à mon sens, était moindre sur les grandes BW qui manquaient néanmois, à mon sens, d'un poil d'attaque dans le grave. J'ai bien dit un poil...
Bien faire attention avec Vincent : chaque appareil de cette gamme d'électronique de cette marque a une personnalité. Je préfère, par exemple, et de loin : l'intégré 238 au 233; l'intégré 238 au préampli branché sur le bloc stéréo de puissance...
Qui a écouté, les différents lecteurs CD de la marque sait que chacun d'eux sonne différemment. Pour ma part, je préfère le CDS 3 à tous les autres, particulièrement à celui qui a une lampe orangée et je préfère le modèle en dessous à celui avec la lampe...
Alain