» 28 Sep 2003 20:29
Je vous fait une copie d'un Cr que j'ai fait en pensant un jour chez notre ami Undweller.
Il est difficile de parler de Cabasse sans avoir des à prioris qui suit l’ombre de la prestigieuse histoire de la marque française. Mais plus de Cabasse je vous parlerai du système D’Undweller qui a été mis au grille dernièrement par le professeur Chouette, éminent spécialiste de la scène sonore et des projecteurs.
Je pence qu’avant de pouvoir parler du système d’Undweller, il faut comprendre cette homme vivant au fin fond de la foret vierge dans les hauts pâturages isolé de cette urbanisme fleurie en béton armé.
Je pence qu’il est d’abord mélomane avant d’être audiophile. La musique, il l’a connaît et dans tous les sens du terme…il n’y a qu’à voir ça collection de disque pour le comprendre. La première chose qui m’a étonné c’est l’absence d’une platine vinyle mais cela n’est qu’un problème de place que bien nombre de nous souffrons de ce luxe qui n’en doit pas être un .
La pièce dédié se trouve sous une toiture à la Mansarde ce qui veut dire que le système dispose d’une géométrie à disfraction des ondes sur les plans verticaux, les murs et le planché se caractérise par une grande inertie. Il n’y a pas de craintes aux vibrations malgré les majestueuses colonnes se dressant fièrement devant nous. Elles nous regardent gentiment de ses beaux yeux habillés d’un triple coaxial pour l’aigu, le médium haut et le médium bas disposé en apollitaux entre deux HP grave..
La disposition des enceintes n’est vraiment pas orthodoxe et pourtant ça marche. Sur le papier je n’aurais jamais cru mais il y a que le teste qui peut le validé….l’enceinte gauche est totalement déporté vers l’angle du mur gauche.
La séance d’écoute c’est fait en deux partis : la première avec l’ampli intégré Exposure et le playeur d’Orpheus….je ne m’attarderai pas car notre ami Miguel l’a très bien décrit et la deuxième avec les blocs monos et le pré-ampli Orpheus suivie du playeur comme chef d’orchestre.
Je commence à connaître ces électroniques car j’ai eu l’occasion de les écouter à plusieurs repris. Je devrais même dire la chance de les avoir écouter. Le pré-ampli et les blocs mono sont de la même lignés que le drive que nous connaissons bien. A mon avis, ils n’ont aucun signature ni transistor ni à lampe. Le pré-ampli est un véritable ordinateur capable de gérer 5 canal, paramétrer le niveau des sources…une belle bête quoi
Les blocs monos fond 150 watts par canal et 2 ferrades chacun de quoi faire chanter tout nos meuble normand avec une précision et délicatesse surprenant.
Voilà les forces en présence !!!
Maintenant Musique !!!
Victor Wooten-What did he say (plage 6: the loneliest monk)
La scène sonore est parfaitement peint, on voit d’un coté une voie décalé des enceintes avec une hauteur humaine et de l’autre le jeu des basse acoustique et contrebasse. L’image sort complètement des limites des enceintes et de la pièce en gardant une hauteur réaliste.
Naab- (plage 1)
C’est ce morceau qui m’a le plus impressionné sur la scène sonore. Je l’écoute souvent pour juger de la capacité dynamique dans les basses d’un système. Le plus souvent quand ça ne marche pas, on s’ennuie vraiment. Ici, les basses sont ressentis physiquement et malgré un niveau sonore qui reste bas mais le plus impressionnant est la scène sonore et la précision…c’est la première fois que j’ai vu un personnage traversé la salle entre les enceintes et nous (c’est stupéfiant). La multitude des détails dans ce morceau ressort avec évidence.
Compile Jazz - Petit journal Montparnasse (plage 5/ Besame Mucho)
Michell Pettruciani sur piano frappe d’une violence phénoménal, les notes sont sèches et tendu mais on a une telle définition qu’on différencie très bien la main gauche de la droite.
Isn't she lovely de Livingston Taylor.
La scène sonore est tridimensionnelle, les enceintes s’effacent complètement malgré leur taille. A gauche en dehors de l’enceinte et devant un solo de guitare et puis une à droite. Le chanteur et le siffleur viennent nous taquiné les oreilles avec délice.
Avec cette précision d’analyse on peut se demander si le système peut accepter n’importe quel enregistrement ? Undweller avec son air amusé ouvre son coffre fort à trois chiffres et sort un petit bijou : Martha Reeves et James Brown with Dee Felice Trio (Sunny), (date 1967, je crois ?) L’enregistrement est agressif dans la majorité des cas dans le médium aigu dû à l’imperfection des micros. Ici, on a une interprétation très analogique avec cette présence des voix qui caractérise nos bonnes vielles galette noire. On aura eu un médium un peu plus projeté et l’illusion était parfaite.
Beaucoup d’autre disque, on était écouté mais cela commence à être un peu long…vous devez déjà être endormi depuis . La qualité fondamentale de ce système est vraiment une phase parfaite entre la totalité de la bande passante. Cela vient sûrement du travail du débaflage de l’enceinte et du triple coaxial qui nous offre un médium à la fois riche, physique et avec de la matière. La surface émissive du médium est suffisamment importante pour qu’on ne soit pas frustré et qu’on puisse avoir des sensations physiques.
Les transitoires sont de toute beauté donnant des silences pleins, c’est vraiment un bonheur jouissif pour un mélomane !
Les blocs mono Orpheus ont maîtrisés les enceintes de manière orchestrale sans rien enlevé ni rajouté. Le pré-ampli et la source sont vraiment extraordinaires de transparence et fluidité, on entend tout !
Les Cabasse Pacific sont de formidable enceinte d’une grande justesse quand on les met bien en œuvre. La seule critique que je peux émettre du système d’Undweller est qu’il est limité par la surface et mériterait d’avoir une grande salle.
Je remercie Undweller pour cette invitation et de m’avoir fait découvrir un des chefs d’œuvre de Mr Cabasse.