
Resident Evil : Afterlife 2D - Paul WS Anderson
Metropolitan, 2011
BD-50, Zone B
2.39, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 25.39 Mbps (+ MVC : 13.67 Mbps)
English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2262 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
French / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2445 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
STF, amovibles
Pour un titre de ce calibre, le Blu Ray avait peu de chances de rater son coup, et effectivement, le boulot effectué par Metropolitan à partir de ce qui leur a été fourni est excellent. L'image du film, très numérique, ne parait pas non plus super difficile à traiter, mais il n'empêche que tout cela reste très précis, détaillé, et doté d'un bon rendu des couleurs et d'un excellent niveau de noir. Cependant, de par la patine même du film, on pourra facilement avoir déjà vu plus impressionnant ailleurs.
Même combat côté son, avec une VO 5.1 ultra bourrine et puissante, avec notamment un caisson de basses constamment en action. Les enceintes arrière proposent aussi un spectacle constant, et le tout est très efficace, bien que parfois un peu brouillon.
Image : 9/10
Son (VO 5.1) : 9/10
Film : 3/10Ce machin là est tout de même assez hilarant, tant le décalage entre les ambitions affichées et le résultat à l'écran est abyssal. On a un "film" d'une durée assez correcte (1h38, soit quelque chose qui ne dure pas 2h30 inutilement), des idées assez sympatoches sur le papier, l'envie de mettre un maximum de persos de la franchise dans le film, sauf qu'à l'écran, ça donne des duels d'acteurs incroyablement mauvais (faut voir les scènes entre Jovovich et Larter pour y croire) au milieu de visuels défiant toute logique, tant cinématographique que technique, quelque part entre du Uwe Boll (pour le côté ultra cheap fait avec les pieds) et GI Joe pour son découpage ahurissant, sans aucun sens du montage ou du rythme.
Alors, évidemment, on peut prendre ça au 2nd degré.
Il faut, tant le film est généreux de ce côté là, à un point où on peut se demander : à quoi pensaient-ils ? A quoi pensaient-ils quand ils filment Jovovich au bout d'un câble, sautant d'une manière visiblement complètement ridicule physiquement ? Quand le méchant jette ses lunettes sur Wentworth Miller ? Quand ils décident de soudainement poser l'action pendant 40 minutes (!) dans un bunker où il ne se passe plus rien ? Quand ils se disent : "tiens, et si on faisait un super plan tournoyant des installations, mais en mode Plan d'architecture 3D ?" ? Ce ralenti introductif interminable ? Cette musique pourrave au triangle quand Jovovich lève le pied sur un zombie ?
Le problème, c'est qu'aussi drôle (involontairement, évidemment) puisse être le film, c'est surtout super chiant. Si on prend un perle du genre comme House of the Dead, le plus dur, c'est d'être involontairement drôle tout le temps. RE Afterlife ne l'est pas, malheureusement. Après 10 min d'action en mode portnawak, filmée avec un sens du rythme proche du néant, on se farcit donc 40 minutes insupportables, avant de reprendre vers un final dantesque qui fera probablement travailler les abdos de certains pour les 2 prochaines années.
RE Afterlife est censé déménager mais, en fait, ne recèle que 3 pauvres scènes d'action, au milieu d'un script qui n'a absolument rien à raconter, ce qui oblige (enfin, surtout en salles, parce qu'en vidéo, on peut se faire le plaisir de zapper) le spectateur à se farcir 40 bonnes minutes (soit presque la moitié du film, tout de même) ultra chiantes.
Dommage, ça ne vaudra donc pas ce nanar qu'est RE Apocalypse qui, lui, mérite largement son statut "culte".
3/10