► CRITIQUES des derniers films vus

[hydrosaure]

Le Monde sur le fil ou Welt am Draht en VO de 1973 de Rainer Werner Fassbinder.



Synopsis (source Allocine)

Après la mort soudaine du professeur Vollmer à l’institut de recherche en cybernétique et futurologie, le docteur Stiller est nommé à la tête du projet Simulacron : un programme de réalité virtuelle, simulateur d’évènements dans un monde composé de 9 700 unités identitaires. Lors d’une soirée, Stiller assiste à la disparition du chef de la sécurité. Mais quand il raconte cela, personne ne comprend de qui il parle…

Pour faire court c'est un peu l'ancêtre de Matrix. En étant un peu plus détaillé c'est un thriller psychologique d'anticipation. C'est aussi d'après les commentaires le seul film de science fiction qu'ait réalisé Fassbinder.
Le film (qui est en fait un téléfilm) prends vraiment son temps au fil des ces 3H30 distillant tantôt des informations éclaircissantes et à d'autres nous perdant autant que le personnage principal. Tout le coté fantastique est basé sur la suggestion et une habile mise en scène avec notamment la présence constance de miroirs, autant du faux semblants, semant le doute et poussant le spectateur à un questionnement permanent. L’esthétique est un peu datée mais permet du coup une véritable plongé dans l'ambiance de l’Allemagne des seventies avec ses luminaires globuleux, ses sièges en demi sphère et ces jolies couleurs orangées qui ornent les téléphones, moquettes, rideaux...
On trouve aussi un bon nombre référence à d'autres films à travers l'utilisation de certaines musiques ou la présence de certains seconds rôles.

A découvrir si vous en avez l'occasion! L'édition Criterion est le premier choix pour ce faire.

[syber]

J'ai revu ça hier soir, en prélude à Fitzcarraldo que je vais découvrir ce WE.

Aguirre, la colère de Dieu (1972), de Werner Herzog et avec Klaus Kinski



Toujours aussi fascinant de voir cette troupe sombrer petit à petit. Et de regarder l'Amazone continuer de couler comme si de rien était, insensible aux rêves des hommes qui tournent mal !

Je viens de regarder Fitzcarraldo. Faut-il l'appeler le second volet du diptyque qu'il compose avec Aguirre ? Les deux histoires n'ont bien entendu rien à voir si ce n'est de raconter, à plusieurs siècles d'intervalle mais dans le même lieu, l'amazone, la folie passionnée d'un homme qui entraine et emporte tout sur son passage, y compris les montagnes. Et c'est bien de cela qu'il va s'agir ici avec le morceau de bravoure du film qui consiste à faire passer un bateau à vapeur bien réel (les effets spéciaux numériques n'existaient pas en 1982) par dessus une colline qui aura été auparavant déboisée.

Un film qui ferait hurler un écologiste si il sortait de nos jours ! Quelle folie que ce genre de projets cinématographiques, tout de même. Je regrette que tout ceci ait disparu de nos jours : les films sont devenus trop formatés et policés.





Le film est moins puissant, moins obsédant que Aguirre. Sans doute parce que le scénario comporte plus de ramifications (Opéra, industrie de la Glace, industrie de l'hévéa, rites et croyances indiens), là où Aguirre reste centré sur une thématique (une sorte d'Icare, en gros).

[SONTRACTEUR]

Le Monde sur le fil ou Welt am Draht en VO de 1973 de Rainer Werner Fassbinder.
Pour faire court c'est un peu l'ancêtre de Matrix.

Et surtout la première adaptation du livre de Daniel F. Galouye "SIMULACRON 3" qui donnera lieu à une autre adaptation, en 1999 sous le titre "PASSE VIRTUEL" de Josef Rusnak.

[DaveStarWalker]

tout à fait d'accord sur 2012, un gros raté.

Vu au grand rex sur le grand écran, son à donf, tout à donf... : là ok.

Sinon...

David

[DaveStarWalker]

J'ai revu ça hier soir, en prélude à Fitzcarraldo que je vais découvrir ce WE.

Aguirre, la colère de Dieu (1972), de Werner Herzog et avec Klaus Kinski



Toujours aussi fascinant de voir cette troupe sombrer petit à petit. Et de regarder l'Amazone continuer de couler comme si de rien était, insensible aux rêves des hommes qui tournent mal !

Je viens de regarder Fitzcarraldo. Faut-il l'appeler le second volet du diptyque qu'il compose avec Aguirre ? Les deux histoires n'ont bien entendu rien à voir si ce n'est de raconter, à plusieurs siècles d'intervalle mais dans le même lieu, l'amazone, la folie passionnée d'un homme qui entraine et emporte tout sur son passage, y compris les montagnes. Et c'est bien de cela qu'il va s'agir ici avec le morceau de bravoure du film qui consiste à faire passer un bateau à vapeur bien réel (les effets spéciaux numériques n'existaient pas en 1982) par dessus une colline qui aura été auparavant déboisée.

Un film qui ferait hurler un écologiste si il sortait de nos jours ! Quelle folie que ce genre de projets cinématographiques, tout de même. Je regrette que tout ceci ait disparu de nos jours : les films sont devenus trop formatés et policés.





Le film est moins puissant, moins obsédant que Aguirre. Sans doute parce que le scénario comporte plus de ramifications (Opéra, industrie de la Glace, industrie de l'hévéa, rites et croyances indiens), là où Aguirre reste centré sur une thématique (une sorte d'Icare, en gros).

...

David

[Salvor Hardin]

Captain America, The First Avenger : BD

Mouais... du bon et quelques moments très mauvais qui gâchent un peu le divertissement.

11/20

[jujulolo]

Minuit a Paris sur canal + .

un Woody Allen frais et facile; peut être un peu trop facile d'ailleurs.

les grands theme de Woody sont là: une ville, un couple . La mort étant simplement évoquée cette fois dans une réplique.

On est en pleine version onirique de Paris et Allen s'amuse a invoquer ses idoles literaires et artistiques pour faire passer un message "l'age d'or c'etait toujours avant".

C'est un reve de gosse de la visite d'un Paris mythique en compagnie de ses plus grandes "stars" de l'epoque.

C'est très agréable a regarder mais ca manque quand même un peu de profondeur.

[syber]

J'ai un peu décroché de Woody Allen, par lassitude. Il faudrait que je m'y remette et rattrape mon retard car il semble qu'il ait fait de bons films ces dernières années.

J'ai entendu le plus grand bien de Match Point, par exemple.

[tupeutla]

Match Point, excellent. Digne d'Hitchcock (je crois que c'est assumé d'ailleurs).
Minuit à Paris, coloré, chatoyant, léger comme des bulles de champagne. Une réussite pour moi.

[le loup celeste]

Match Point, excellent. Digne d'Hitchcock (je crois que c'est assumé d'ailleurs).
Minuit à Paris, coloré, chatoyant, léger comme des bulles de champagne. Une réussite pour moi.

+1

[Salvor Hardin]

RED : BD

Une bonne petite satire de films d'espionnage, les retraités sont sympathiques

14/20

[syber]

Ouaip ! Très sympatoche à regarder.

[le loup celeste]

Kung Fu Panda 2 de Jennifer Yuh:

Après être devenu le Guerrier Dragon, Po doit contrer un nouvel ennemi qui est décidé à conquérir la Chine et anéantir le kung-fu à l'aide d'une arme secrète et indestructible...

Tout aussi réussie que son aîné et visuellement toujours aussi resplendissante (les personnages, costumes, décors et éclairages sont aussi détaillés que colorés, et les animations sont très soignées), cette suite bien plus musclée (des combats impressionnants dans la grande tradition du kung-fu) et émouvante (la séparation de PO et ses parents) est parsemée de gags hilarants et de références cinématographiques en tout genre, et confronte notre irrésistible Panda (toujours aussi gauche) à ses origines. De la sorte, Kung Fu Panda 2 est un divertissement drôle et spectaculaire qui plaira aux petits comme aux grands. Vite, la suite !

*****

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-kung-fu-panda-2-105663482.html

[papinova]

Match Point, excellent. Digne d'Hitchcock (je crois que c'est assumé d'ailleurs).
Minuit à Paris, coloré, chatoyant, léger comme des bulles de champagne. Une réussite pour moi.

+ 1 également, de l'excellent cinéma.

[sopor]

Match Point, excellent. Digne d'Hitchcock (je crois que c'est assumé d'ailleurs).
Minuit à Paris, coloré, chatoyant, léger comme des bulles de champagne. Une réussite pour moi.

Pareil. Pas grand fan de Woody Allen mais Match Point est un chef d’œuvre et Midnight in Paris est frais et léger. Une réussite.