

Configuration-----> PTAE-5000 + Oppo 93 + Écran 2.40m de base
Genre--------------> Western
Durée--------------> 2h03
Année-------------> 1963
Editeur------------> Paramount
Langues-----------> Anglais Dolby-True HD 5.1, Français Mono 1.0,...
Sous-titres--------> Français, Anglais,...
Zone---------------> B
Format------------> 1.78:1
Encodage---------> AVC
Fréquence 24p---> 23.976 (la norme)
Images------------>
Son---------------->
Histoire----------->
Plaisir Ciné------->
Réalisé par John Ford
Résumé:
Le sénateur Ransom Stoddard (James Stewart) arrive en toute discrétion dans la petite ville de Shinbone. Il vient rendre un dernier hommage à un ami récemment décédé. Tom Doniphon (John Wayne). Il se remémore qu'en route vers l'Ouest, il fut sauvagement agressé par un bandit de grand chemin. Tom Doniphon lui porta alors secours. La foi de Stoddard, homme de loi et idéaliste, se cogna à la réalité d'une ville tourmentée par la violence d'un homme de main. Liberty Valance (Lee Marvin).
Le film:
Si je devais choisir deux westerns, ce serait "Rio Bravo" et "The man who shoot Liberty Valance". J'aime et admire Sergio Leone. Je ne peux que constater la force narrative et la maitrise absolue de la mise en scène de ces deux géants du cinéma. Howard Hawks et John Ford. Il y a tant de choses à dire sur Liberty. Après la Seconde Guerre Mondiale, Ford n'est plus Ford. La Guerre dans le Pacifique l'a marqué. Il était au cœur de la propagande alliée et des bombes de la bataille de Midway. Il a touché du doigt le cynisme de la realpolitik des US. C'est un irish yankee aux illusions perdues qui revient de ce conflit. Liberty est un examen critique du réalisateur sur la glorification de l'acte héroïque. Il détruit le mythe. Celui du héros reconnu. La vie est faite d'accidents perpétuels. Seuls les opportunistes saisissent leur chance et se construisent un destin. On vous le raconte. On vous le montre. Et pourtant la machine à fabriquer des héros écrase tout. La star made in Ford, John Wayne, ne fut pas incorporée pour WWII. James Stewart était pilote pendant la Guerre avec plus de 400 heures de vol. Dans "Liberty", Ford prend la gloire de l'un pour la rendre à l'autre. Il achève le portrait de John Wayne. Ringo Kid et Tom Doniphon sont les parenthèses du mythe créé par Ford. Marion Robert Morrison, né à Winterset en Iowa, le 26 mai 1907, est pour l'éternité la légende du western. La légende fordienne du cinéma hollywoodien.
Le BD:
D'abord un petit carton blanc (exclusion temporaire au rugby pour les néophytes). Sur la jaquette du Blu-Ray n'apparait pas le nom de John Ford. Pour rester poli, c'est une grossière erreur. Aux gens responsables de cet oubli, je rappellerai seulement la phrase de Orson Welles: "pour faire mes films je regarde Ford".
L'IMAGE. Le transfert HD de Paramount n'est pas transcendant. On aurait pu espérer le même traitement que "Casablanca" par la Warner. Il ne s'agit pas d'un film de fond de catalogue. Ce classique rate le rendez-vous de la HD. J'ai remarqué un léger boost du contraste. La définition est juste correcte. La copie est propre. Le noir est très bon. Sur un grand écran, la définition est vraiment insuffisante.
LE SON. La piste Anglaise Dolby-True HD 5.1 est moyenne. Je n'ai pas aimé cette fausse spatialisation des voix et des effets. La dynamique est molle. Je suis passé en mono pour retrouver un peu de pêche. C'était aussi plus cohérent avec l'ambiance du film.
Avis ultime: un des tous meilleurs films tout genre confondu qui rate le coche de la haute-définition.