En revenant, sur "de combien faut il isoler", pour synthétiser, on peut espérer obtenir un NC-15 pour une écoute optimale, et se contenter d'un NC-20 pour des conditions correctes.
Suivant les films qu'on regarde, on peut s'attendre à des niveaux sonores récurants entre 85 et 95dB.
Si on veut obtenir un NC-20, 25, 30? à l'extérieur durant la projection, il faut donc isoler de la différence, soit :
- de 75dB quand on regarde des fils d'action et qu'on veut un NC-20 dehors
- de 55dB quand on regarde des films calmes et qu'on se contente d'un NC-30 dehors.
cf
ce message.
Pour l'isolation des bruits extérieurs, à chacun de mesurer, perso, dans un contexte campagne, je pense que la question est plus de protéger le reste de l'habitation des bruits du HC.
Donc, reste à savoir comment bien isoler d'autant sans faire de "ponts" acoustiques...
J'ai pas dit de conneries?
Partant de là, on voit que la seule façon d'isoler correctement, d'autant plus qu'on doit isoler de beaucoup, c'est la double peau.
Jean-Pierre Lafont a écrit:peut-on faire une boite dans la boite en mettant en œuvre une boite rigide dans un cocon élastique le tout en contact sur toute ses surfaces avec la structure rigide de la maison?
La réponse est oui. C'est ce qu'on obtient avec les complexes (voir pages précédentes). Mais ça dépend de l'élastique. Cette méthode reste moins bonne qu'un espace d'air. L'air est un excellent isolant, meilleur que les laines minérales (et gratuit).
Si j'ai bien tout compris, plus l'élastique sera mou et peu dense, et plus ça sera efficace.
Concrètement, si on veut en même temps avoir une isolation phonique et acoustique, il est intéressant d'avoir un isolant élastique et pas seulement de l'air. Ou alors, on fait avec des aérogels et tout le monde est content
(sauf le porte-feuille...)
Comment savoir quoi utiliser et en quelle quantité?
Et plus globalement, par rapport à ce que je viens de mettre au dessus, la question qui va se poser, c'est qu'on dispose d'un volume donné dans lequel on veut faire rentrer un local d'écoute, et des parois comprenant un traitement acoustique, une isolation phonique, une isolation thermique, une/deux structure(s) porteuse(s)
Sachant que plus on consacre de matériaux à ce complexe isolant, et plus ça coute cher mais aussi moins il reste de place, par ailleurs précieuse, au local d'écoute.
Donc, dans un volume limité, il va se poser la question de la structure des parois, par exemple, un espace vide est meilleur pour l'isolation phonique, mais un isolant mou lui, est meilleur pour l'isolation thermique, à ce moment là, il faut voir quel espace on est prêt à consacrer à la paroi, d'une part pour un confort thermique suffisant, et d'autre-part pour un confort acoustique en adéquation avec la qualité globale qu'on est en droit d'attendre du local et de l'installation qu'on y met dedans.
Je veux dire par là, qu'il semble inapproprié d'avoir des parois d'1m d'épaisseur pour se retrouver avec un local tout petit et un ensemble bose
, il faut trouver le juste équilibre.
Mais où est-il? et comment le déterminer, à part par l'expérience des professionnels?
Pour en revenir à nos parois, quels seraient les gains et pertes, sur le plan acoustique entre d'une coté : 10cm de LDR + 10cm d'air et de l'autre 20cm de LDR?
Sinon, quelle doit être l'épaisseur d'une lame d'air pour qu'elle ait un effet?
Jean-Pierre Lafont a écrit:est-ce que les dimensions idéales ont déjà été traitées dans ce fil, et sinon, est ce que vous pensez aborder le sujet?
Bonne question, on pourrait peut-être commencer par là.
Mais je vais terminer les suspentes avant.
JPL
Bonne nouvelle
Et, il y a également un autre endroit où il semble moins évident de faire une double peau... c'est la porte, à moins d'un sas...
Que de questions...