thierryvalk a écrit:Un ampli peut être trés puissant tout en manquant de dynamique
Dans ce cas il est vraiment, mais vraiment très mauvais.
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thierryvalk a écrit:Un ampli peut être trés puissant tout en manquant de dynamique
Dans ce cas il est vraiment, mais vraiment très mauvais.
MickeyCam a écrit:Bonjour,
j'ai un audio analyser qui mesure la dynamique d'un ampli ou préampli
on branche la sortie du générateur de l'analyseur à l'ampli et on rèle le niveau pour que l'ampli soit à la puissance maxi sans écrêtage
on branche l'entré analyse sur la sortie de l'ampli
l'analyseur envoie alternativement une seconde de signal suivi d'une seconde sans aucun signal
il mesure l'écart entre le bruit de fond sans signal et le signal maxi
l'affichage se lit directement en dB sur l'appareil
il n'y a aucune notion de vitesse
le temps de montée se mesure avec un générateur d'impulsions et un oscilloscope montant à plus de 100 MHz
un ampli qui n'a pas la courbe de puissance proportionnelle au niveau du signal d'entré a ce qui s'appelle de la "distorsion d'amplitude"
Michel...
Il y a bien une notion temporelle dans la musique, et il y en aura donc dans sa restitution.
Sonark:
Bon voilà pour la théorie. Malheureusement, en pratique ce n'est pas si simple. La puissance des amplis est mesurée en appliquant à ses bornes un signal sinusoïdal. le fameux watt RMS (Root Mean Square). Petite parenthèse, le watt RMS d'une onde sinusoïdale correspond à 0.707 fois la valeur maxi de la sinusoïde (valeur Peak) et 0.354 fois la valeur peak-to-peak. Parenthèse refermée. La musique n'est pas un signal sinusoïdal (heureusement!) et la qualité de la reproduction musicale est aussi dépendante de l'interprétation correcte de pointes de niveau (la dynamique). Ainsi, deux amplis de 100W RMS auront des comportements dynamiques totalement différents. Cela provient du dimensionnement de leur alimentation (et notamment sur leur capacité à fournir de forts courants sur de brefs instants). C'est pour cela que certains amplis de 50W surdimensionnés sont plus dynamiques que d'autres de 100W à l'alim faiblarde !!!
On envoie un signal carré à une fréquence donnée sur l'entrée de ton ampli. On mesure le temps que l'ampli met à passer du palier inférieur au palier supérieur. Ce temps généralement de l'ordre de quelques microsecondes, permet de voir la "rapidité" de l'ampli. Sur une percussion par exemple, si l'ampli "monte" avec une pente douce, alors le son va être dénaturé, "mou".
Par définition le temps de montée d'un signal (échelon de tension) est le temps nécessaire pour que le signal passe de 10% à 90% de sa valeur maximale (en général Tr pour "rise time" ou Tm).
En pratique, cette mesure permet d'interpréter les performances d'un amplificateur sur les transitoires. Ce temps a tout intérêt à être le plus court possible (Tr<1µs à plusieurs µs). Un ampli très dynamique (vif) a un Tr très court.
Temps de montée : cette mesure, malgré son importance, est rarement fournie. En pratique, elle correspond à la capacité d'un élément (en particulier d'un amplificateur) à reproduire correctement les sons impulsionnels (par exemple, les cymbales et les percussions en général, le coup d'archet d'un violon, les cordes pincées, les cordes frappées d'un piano). Si ce temps de montée est élevé, le son sera écrasé et manquera de dynamique. Pour un amplificateur, le temps de montée varie de 0,5µs à 20µs. Plus ce temps est faible, meilleur est l'amplificateur. On s'accorde à dire qu'un temps de montée de 2 à 3µs est très bon (la caractéristique est parfois données en Volts par µs. La caractéristique en temps de montée d'un amplificateur sera bonne s'il peut atteindre sa tension maximale en sortie en 2 à 3µs)."
j_yves a écrit:MickeyCam a écrit:Bonjour,
j'ai un audio analyser qui mesure la dynamique d'un ampli ou préampli
on branche la sortie du générateur de l'analyseur à l'ampli et on rèle le niveau pour que l'ampli soit à la puissance maxi sans écrêtage
on branche l'entré analyse sur la sortie de l'ampli
l'analyseur envoie alternativement une seconde de signal suivi d'une seconde sans aucun signal
il mesure l'écart entre le bruit de fond sans signal et le signal maxi
l'affichage se lit directement en dB sur l'appareil
il n'y a aucune notion de vitesse
le temps de montée se mesure avec un générateur d'impulsions et un oscilloscope montant à plus de 100 MHz
un ampli qui n'a pas la courbe de puissance proportionnelle au niveau du signal d'entré a ce qui s'appelle de la "distorsion d'amplitude"
Michel...
+1 avec Michel
pour moi la dynamique est limitée en "bas" par le bruit de fond résiduel, en "haut" par la puissance maxi sans écrêtage ...
donc si un ampli n'est pas dynamique c'est qu'il est soit trop bruyant, soit pas assez puissant pour les enceintes qui lui sont raccordées
quant au temps de montée il est mettre en relation directe avec la bande passante rien de plus
Meep a écrit:Pris sur le forum, datant de 2002:Sonark:
Bon voilà pour la théorie. Malheureusement, en pratique ce n'est pas si simple. La puissance des amplis est mesurée en appliquant à ses bornes un signal sinusoïdal. le fameux watt RMS (Root Mean Square). Petite parenthèse, le watt RMS d'une onde sinusoïdale correspond à 0.707 fois la valeur maxi de la sinusoïde (valeur Peak) et 0.354 fois la valeur peak-to-peak. Parenthèse refermée. La musique n'est pas un signal sinusoïdal (heureusement!) et la qualité de la reproduction musicale est aussi dépendante de l'interprétation correcte de pointes de niveau (la dynamique). Ainsi, deux amplis de 100W RMS auront des comportements dynamiques totalement différents. Cela provient du dimensionnement de leur alimentation (et notamment sur leur capacité à fournir de forts courants sur de brefs instants). C'est pour cela que certains amplis de 50W surdimensionnés sont plus dynamiques que d'autres de 100W à l'alim faiblarde !!!
Source: general-haute-fidelite/petit-memo-sur-la-dynamique-d-un-ampli-decibels-et-watts-t29673156.html
Et du coup, j'aurais en préambule dû parler de temps de montée d'un ampli:On envoie un signal carré à une fréquence donnée sur l'entrée de ton ampli. On mesure le temps que l'ampli met à passer du palier inférieur au palier supérieur. Ce temps généralement de l'ordre de quelques microsecondes, permet de voir la "rapidité" de l'ampli. Sur une percussion par exemple, si l'ampli "monte" avec une pente douce, alors le son va être dénaturé, "mou".Par définition le temps de montée d'un signal (échelon de tension) est le temps nécessaire pour que le signal passe de 10% à 90% de sa valeur maximale (en général Tr pour "rise time" ou Tm).
En pratique, cette mesure permet d'interpréter les performances d'un amplificateur sur les transitoires. Ce temps a tout intérêt à être le plus court possible (Tr<1µs à plusieurs µs). Un ampli très dynamique (vif) a un Tr très court.
Source: general-haute-fidelite/petit-memo-sur-la-dynamique-d-un-ampli-decibels-et-watts-t29673156.htmlTemps de montée : cette mesure, malgré son importance, est rarement fournie. En pratique, elle correspond à la capacité d'un élément (en particulier d'un amplificateur) à reproduire correctement les sons impulsionnels (par exemple, les cymbales et les percussions en général, le coup d'archet d'un violon, les cordes pincées, les cordes frappées d'un piano). Si ce temps de montée est élevé, le son sera écrasé et manquera de dynamique. Pour un amplificateur, le temps de montée varie de 0,5µs à 20µs. Plus ce temps est faible, meilleur est l'amplificateur. On s'accorde à dire qu'un temps de montée de 2 à 3µs est très bon (la caractéristique est parfois données en Volts par µs. La caractéristique en temps de montée d'un amplificateur sera bonne s'il peut atteindre sa tension maximale en sortie en 2 à 3µs)."
Source: http://enceintesetmusiques.com/forum/vi ... php?t=1802
C'était exactement de cela que je voulais parler.
Meep a écrit:Je comprends la confusion entre la définition stricto sensu de la dynamique d'un ampli (mais alors il faut également parler de son facteur de crête car les deux sont indissociables) et ce qu'attend un auditeur dans la restitution de la dynamique d'une bande sonore.
Dans mon cas, c'est évidemment la deuxième qui est intéressante
Je vais donc reformuler et dire qu'il ne faut pas confondre la puissance de l'ampli et sa capacité à reproduire les nuances musicales.
quand je parle d 'un ampli "nerveux" face à un ampli "puissant" , je vais faire l'analogie avec une voiture.
Elle peut rouler à une vitesse maximale de 280 km/h par exemple et monter de 0 à 100 en 40 secondes, je vais parler de puissance de la voiture.
Si face à elle, une concurrente roule à maximum 180 km/h mais passe 0 à 100 en 6 secondes, là je parle de nervosite.
Une accélération brusque étant nerveuse et non pas forcément puissante alors qu'elle donnera malgré tout une impression de puissance.
Il en est de même pour un ampli.
Combien de fois avons nous lu un avis sur tel modèle où la personne dit en substance "on ne dirait pas un ampli de 20 W au vu de ce qu'il restitue".
Et pourtant rien ne prouve que l'auditeur a monté son système à fond.
En revanche il a probablement été bluffé par la capacité de l'ensemble à avoir un rendu pêchu, dynamique. Et donc pensant qu'il est puissant.
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