Aujourd’hui, j’ai convié quelques amis pour venir écouter mes Offrande Signature.
Voici donc le CR des écoutes que l’on a pu faire.
Nous avons utilisé les électroniques suivantes pour effectuer nos écoutes :
Install A1 et A2
- Préampli NAD C162 Classe A
- Bloc de puissance NAD C272, 2x150w
- Platine CD Rotel RCD02 (install A1)
- Platine CD Atoll CD200 (install A2)
- câbles HP JMR bicablage
- câbles modul QED Silver Spiral et Real Cable Topaze
- câble alim C.Bessecteur V2 rodhium
Install B
- Préampli Atoll PR5.1
- Bloc de puissance Atoll AM200, 2x200w
- Platine CD Atoll CD200
- câbles HP JMR bicablage
- câbles modul Sommercable Stratos et Real Cable Topaze
- câble alim C.Bessecteur V2 or
Nous avons utilisé en CD plusieurs références actuelles allant de Patricia Barber à des titres plus pêchus, en passant par de grandes formations symphoniques.
Dans un premier temps, nous avons fait nos écoutes sur mon install, la A1.
Ce qui surprend le plus chez l’Offrande Signature, c’est son grand naturel de restitution, sa grande justesse.
Ceci rend d’ailleurs l’association avec l’électronique assez délicate, car les Offrande S ne leurs pardonneront pas un écart de conduite.
D’un autre coté, cela permet également de bien s’amuser sur le choix de l’électronique.
Quelques passages de Michel Jonasz, le concert La fabuleuse histoire de Mister Swing, avec ses basses profondes et puissantes, nous montre que les Offrande S en ont sacrement dans le ventre. C’est même terriblement impressionnant tant la basse est lisible, ne traîne pas, ne faisant remonter aucune résonance de caisse. Ca descend bas, très bas même, et c’est propre. C’est une grande réussite, déjà présente dans l’ancienne Offrande, pour un HP de 17cm.
Les attaques de grosse caisse orchestrale sont phénoménales. Ca cogne méchamment, sans traîner, sans mettre l’enceinte en défaut et nous laissant croire que l’on a affaire à une enceinte d’un gabarit bien plus conséquent.
La partie médium est loin d’être en reste et nous propose un registre juste, mettant en avant un grand naturel dans la voix. Les attaques de respirations ou de prononciations sonnent vraies, nous laissent transparaître l’émotion du chanteur. Au niveau de la spatialisation, la voix est parfaitement centrée, ne laisse pas apparaître un creux entre les enceintes. Il faut dire que les miennes sont peu espacées (1m50) et ne nécessitent donc pas d’être fortement pincées.
Les chœurs se forment bien derrière la voix et remplissent alors la pièce avec aisance et naturel.
Les aigus profitent à merveille du tweeter à double-rubans. Les percussions métalliques de Salif Keita Moffu sonnent plus vraies que nature. On imagine très nettement un percussionniste devant soi.
Les attaques aigues sont très brèves et ciselées. Cela ne se fait pas au détriment de la restitution de l’acoustique de l’enregistrement. L’attaque de la note est brève, elle s’éteint donc très vite. Mais la réverbération de la note peut tenir longtemps.
Ceci nous donne de précises indications sur les qualités de la pièce d’enregistrement.
L’ensemble confère donc une grande vie, un grand naturel de restitution à la musique grâce à une grande justesse du message sonore. La scène sonore est large et précise. La musique emplit la pièce.
Au final, l’install s’efface devant la musique et nous pouvons enfin l’apprécier à sa juste mesure.
Nous avons ensuite testé l’install A2, remplaçant donc le lecteur CD Rotel RCD02 par l’Atoll CD200.
Je suis très content de ma platine CD Rotel qui, pour son prix d’achat (250€ d’occasion) offre des prestations de grande qualité, en tenant tête même parfois (selon mes oreilles) à des platines bien plus haut de gamme (Denon DCD2000, 3D Lab Sonata notamment).
L’Atoll CD200 m’a vraiment surprise. Elle se montre bien plus convaincante que ma Rotel. L’éventail dynamique est plus large, les basses plus présentes, sans pour autant se montrer ronflantes car elles sont également plus lisibles et bien maîtrisées. L’aération générale est aussi d’un niveau supérieur.
Je sais donc que mon install (la A1) peut facilement évoluer.
Nous avons ensuite testé l’install B, composée uniquement d’éléments Atoll.
Force est de constater que ça marche fort, pour du matériel utilisé essentiellement en HC.
La dynamique est bien présente et le son est enjôleur.
Cependant, en terme hi-fi, le NAD accomplit mieux son travail, en se montrant un peu plus précis, notamment sur la perception de l’acoustique de l’enregistrement ou sur la chaleur de la musique. Je note également une meilleure aération de l’ensemble.
Et au final, à la différence de l’électronique NAD, le système ne parvient pas à s’effacer.
Cependant, l’ensemble Atoll ne démérite pas et donne d’ailleurs des résultats exceptionnels en HC, films ou concerts. Une install 5.1 composée de 5 Offrande S et d’un ensemble Atoll est quelque chose d’assez fantastique à écouter.
Le matériel utilisé au départ fut l’install A1, d’un budget relativement modeste par rapport à la position tarifaire des Offrande S. C’est un gros avantage, et c’est d’ailleurs ce qui m’a fait craquer pour changer mes enceintes. Je ne me voyais pas changer immédiatement enceintes ET électroniques.
Les Offrande S sont des enceintes faciles à vivre, pas extrêmement difficiles à driver. Il suffit d’effectuer quelques tests pour trouver l’ampli qui leurs convient. Vous pouvez déjà noter que mon ensemble NAD C162 + C272 leurs convient bien, et ce pour un budget très raisonnable !

Voici quelques photos du champ de bataille :

Merci à Safe
