Un grand merci à Patrice de Musikit (53 cours de la Liberté 69003 Lyon) pour nous avoir accueilli dans les locaux du magasin et permis de pratiquer toutes sortes de tortures sur ses appareils.
Le test est plutôt orienté technique. La source est un PCHC. 13 Mires disponibles ici (Fichier), ainsi que les programmes Powertrip 3.54, et Juddertest ont été utilisés.
Glossaire : avant d'aborder ce compte-rendu, il est recommandé de faire un tour sur Les principaux défauts liés à la projection vidéo pour se familiariser avec les termes techniques, et de lire le mode d'emploi du Yamaha LPX-510 pages 24 et 25, où les règlages de l'image que l'on trouve sur tous les projecteurs sont expliqués en détail (niveau du noir, du blanc, gamma, température de couleur).
Synonymes :
Règlage du niveau des blancs = Gain. Traditionellement appelé "contraste".
Règlage du niveau des noirs = Offset (traduit par "décalage" dans le mode d'emploi du LPX-510). Traditionellement appelé "lumière".
Règlage des tons intermédiaires = Gamma.
Description des mires
01 Overscan : Mire Nokia. Utilisée en connection VGA pour vérifier qu'il n'y a ni overscan ni blanking.
02 TrueMapping : Mire Nokia. Il s'agit d'un damier de pixels noirs et blancs. Il sert en VGA a règler la taille horizontale et la synchro fine, et en HDMI à vérifier la correspondance 1:1 des pixels.
03 Blanc. En haut, rampe de gris de 255 à 0. En dessous, simulation d'un rendu de gamma 2.2. En dessous, mires THX et Nokia. En dessous, extrait de DVD (Animatrix) très sensible au brulage des blancs.
04 Noir. Même chose pour le noir.
05 Chart. Divers mélanges de 50% de blanc et de 50% de noir (sauf les lignes diagonales, à ignorer). Si leur rendu vu de loin est identique, alors les simulation de gamma 2.2 seront correctes.
06 GammaReference. Rampes continues de gris, rouge, vert, bleu, avec en regard des simulations de rendu de gamma 2.2. Ces simulations indiquent la luminosité idéale si l'affichage est en 1:1 pixel mapping et si l'appareil est numérique (ou dispose en analogique d'une très grande bande passante).
07 Kaena1reference. Extrait de DVD (Kaéna, la prophétie). Tons cuivrés dans lesquels l'oeil est sensible au moindre changement de teinte. Zones sombres, et zones claires.
08 Poster. Extrait de DVD (Wolf's Rain) provoquant d'affreuses postérisations sur certains projecteurs.
09 Flickertest. Affiché en 1:1 mapping, cette mire clignote fortement si le projecteur est mal reglé et présente des scanlines.
10 Vbreference : Extrait de DVD (La Communauté de l'Anneau), Test de vertical banding.
11 Shading. Extrait de DVD en noir en blanc (The Hidden Fortress). Test d'uniformité des couleurs.
12 Focus2. Mire Nokia. Test de la qualité de l'optique.
13 Convergence. Mire Nokia. Test d'alignement des panneaux. Par comparaison à la mire 12, permet de différencier les problèmes d'alignement des problèmes d'optique.
Juddertest.
Il s'agit d'un vieux programme de type juddertest non signé et ne comportant pas de numéro de version. Une barre verticale de 20 pixels de large défile de gauche à droite par intervalles de 30 pixels à chaque rafraichissement de l'image par la carte vidéo. Elle sera photographiée avec un temps de pose fixé à 1/2 seconde, en faisant bouger l'appareil de haut en bas de façon à créer un flou de mouvement. L'antishake de l'appareil est désactivé pour obtenir un flou de mouvement régulier.
Permet de detecter le tearing, les répétitions et les suppressions d'images par le projecteur, et ainsi de savoir si l'affichage pourra être fluide.
Les tests de vertical banding, de scanlines, d'optique, et d'alignement des panneaux ont été réalisés après les tests de fréquence et de règlage d'image, afin de laisser à chaque projecteur le temps de chauffer.
Sanyo PLV-Z3
Z3, entrée HDMI.
On constate d'abord sur la mire n°2 un défaut dans le 720p : l'image n'est pas reproduite pixel pour pixel. Le projecteur opère un scaling, en 60 Hz comme en 50 Hz. Il faut pour revenir en 1:1 aller dans le menu Règlages d'image, Avancé, regler l'Agrandissement. Attention ! A chaque fois que l'on rappelle une préselection comme "dynamique", "naturel", etc, on perd le pixel mapping. Il faut à chaque fois retourner dans le menu remettre l'agrandissement à zéro.
Deuxième problème, en 50 Hz, il y a des saccades. (photo). Pour les éliminer, il faut utiliser un batch Powerstrip identique à celui qui existe pour le Z2 (fichier, photo).
En 48 Hz, il y a des saccades et du tearing (photo).
Le nombre de barres doublées (barres plus claires) indique qu'en 50 Hz et en 48 Hz sans batch, le projecteur fonctionne en interne à 60 Hz.
A 72 Hz, le câble DVI/HDMI ne suit plus et provoque une grande quantité de neige verte sur l'image.
Le comble : l'entrée HDMI est calibrée sur l'échelle 16-235. En utilisant un PC, les noirs sont bouchés et les blancs brûlés de façon irrémédiable. Nous n'avons trouvé aucun règlage dans les menus permettant de revenir à une échelle 0-255. L'entrée HDMI est donc inutilisable avec un PC.
Z3, Entrée VGA.
Le 50 Hz est affiché proprement, sans tearing ni saccades. Mais pas le 48 Hz. Il y a du tearing. Il faut ajuster manuellement la largeur, la position horizontale, et la synchro fine à chaque fois qu'on revient en 50 Hz. L'ajustement automatique semble incorrect, mais on n'a pas vérifié si l'image affichée couvrait tout le champ, condition nécessaire pour que l'ajustement auto fonctionne.
Z3, Netteté. (entrée HDMI)
A zéro, le projecteur ajoute de l'accentuation de bord. Il faut descendre le règlage à -7 pour obtenir une image correcte (photo).
Z3, règlages de l'image (entrée HDMI)
Le contraste est un règlage de gain. Il va de -32 à +32. Le monter à plus de zéro brûle les blancs.
La lumière est un règlage simultané de l'offset et du gain. Il va de -32 à +32. Le monter à plus de zéro brûle les blancs. Le descendre à moins de zéro bouche les noirs.
Le gamma va de -7 à +7. C'est un vrai règlage de gamma, pas comme celui du Z2, qui n'agissait que dans les bas IRE.
Les règlages de rouge, de vert et de bleu sont des règlages de gamma.
Les règlages avancés de rouge, vert, et bleu sombres et clairs ne sont pas des règlages de gamma, ils n'ont pratiquement aucun effet sur la rampe de gris des mires 3 et 4. Il s'agit certainement de règlages de remplacement de couleurs sélectifs. C'est-à-dire que le règlage de rouge sombre par exemple, n'agit pas du tout sur le bas de la courbe du rouge, mais certainement sur zones rouges sombres dans l'image, s'il y en a (non testé).
Les modes d'image (authentique, naturel, dynamique, etc), lorqu'ils sont activés, remplacent les valeurs des autres règlages (contraste, lumière, gamma, température de couleur etc) par des valeurs prédéfinies. Il s'agit donc de simples préselections.
Le règlage de température de couleur rappele également des valeurs prédéfinies pour le rouge, le vert et le bleu. On peut donc noter une première incohérence : le règlage de température de couleur n'agit que sur le gamma. Le blanc reste inchangé.
Le règlage de lumière détruisant une partie de l'image s'il est augmenté ou baissé, nous le laissons à zéro. Le contraste est également laissé à zéro. Avec le gamma à zéro, on ne distingue ni le 2%, ni le 1% de la mire Nokia. Nous l'avons donc monté à 6. Seulement les images deviennent bien trop pâles. On ne peux que le ramener à zéro et vivre avec des noirs un peu sombres.
Z3, Flicker
La mire n°9 montre un clignotement des panneaux rouge et vert, à l'origine des scanlines horizontales légèrement visibles. L'ajustement des panneaux pour le VB ne semble pas avoir d'effet sur ce clignotement.
En appuyant simultanément sur les boutons Select et Input de l'appareil pendant quelques secondes, on accède au menu service, mais les flèches de déplacement ne permettent pas de faire défiler les valeurs, ni de les modifier. le firmware est le 1.0.
Z3, Optique
Voici des photographies de la mire n°12 prises au centre, dans l'axe du projecteur, et en bas à droite avec un lens shift de 19 % vers la droite : Photos. L'image est nette sur toute sa surface.
Z3, Alignement des panneaux
Photo complémentaire
Sony HS-50
HS50, entrée HDMI
En 720p, nous sommes confrontés au problème de blanking.
En appuyant sur enter, enter, gauche, et enter, puis haut pour confirmer, on active le menu usine, qui s'ajoute aux menus habituels. le firmware est le 1.01. Nous avons essayé de modifier tous les règlages. Nous avons seulement négligé ceux d'un menu concernant le "chroma" et autre chose, dont le nom n'avait rien à voir avec ce genre d'ajustement. Aucun des règlages que nous avons modifié n'a changé le blanking.
Nous passons donc sur l'entrée VGA.
HS50, entrée VGA
Le 60 Hz est fluide d'après juddertest. Pas d'images répetées, pas d'images manquantes, pas de tearing.
En 50 Hz, la fréquence PAL, l'overscan revient ! (photo).
Il n'est donc pas possible avec le HS50 de faire du 1:1 pixel mapping en 50 Hz, ni en HDMI, ni en VGA !
En revanche, en 48 Hz, il n'y a pas de problème et l'image est parfaitement fluide (photo).
Essai à 72 Hz, juste pour la route : tearing et images manquantes (Photo).
HS50, Netteté
Le règlage de netteté est désactivé sur l'entrée VGA, mais je projecteur affiche l'image sans traitement (photo)
HS50, Règlages de l'image
Le règlage de contraste est un règlage de gain. Il va de 0 à 100. Losqu'il est au maximum, la colorimétrie est bonne sur toute la rampe de gris jusqu'au gris clair, puis elle vire brisquement au cyan depuis le gris clair jusqu'au blanc. Cela signifie que le rouge est clippé avant les autres couleurs (brûlé, pour reprendre le terme qu'on applique au blanc). C'est normal, dans les règlages d'usine, le gain du rouge est reglé plus haut que les autres, afin de compenser la couleur bleue de la lampe. Il sature donc avant les autres. Les préselections (standard ou cinema ou les deux, je ne sais plus) placent le contraste à 80. Sur les mires 3 et 4, on a l'impression que la dérive colorimétrique disparaît vers 75. Nous gardons 80, car cette valeur a probablement été choisie par Sony précisément parce que cet à cet endroit que commence la dérive.
Le règlage de lumière est un règlage d'offset. Il va de 0 à 100. Il n'agit pratiquement que sur les noirs (bien que le blanc semble tout de même légèrement affecté). 50 semble être la valeur par défaut. En dessous, on bouche les noirs. Au dessus, on monte le niveau du noir. A 50, on voit jusqu'à 4% dans la mire n°4. Nous préfèrons le monter à 60 ou 65, et utiliser le gamma 1.
La règlage de gamma est très pauvre : 4 positions au total.
Nous préfèrons fermer l'iris pour avoir de meilleurs noirs.
HS50, Diaphragme automatique
Le principe du diaphragme automatique est le suivant : si la scène est claire, le diaphragme est ouvert au maximum. On a alors toute la luminosité du projecteur. Les noirs sont clairs, mais on ne le remarque pas, parce qu'on est ébloui par l'image. Si la scène est sombre, le diaphragme se ferme, et le règlage de contraste (gain) est augmenté. On a alors des noirs plus profonds qu'avec l'iris ouvert. L'augmentation du contraste permet dans la mesure du possible de compenser l'assombrissement de l'image provoqué par la fermeture du diaphragme.
Toutefois, nous avons pu constater que cette augmentation de contraste se fait jusqu'à saturer le rouge, et on retrouve, dans les scènes sombres avec iris auto, la dérive colorimétrique qu'on avait supprimée en baissant le contraste à 80.
Les photos suivantes ont toutes été prises avec le même temps de pose et la même ouverture, avec la balance des blancs de l'appareil sur "lumière du jour (soleil)". Elles ont toutes subi un traitement identique afin de faire ressortir artificiellement le noir de l'image et montrer l'effet du diaphragme. La salle paraît donc plus claire qu'elle ne l'est en réalité.
Diaphragme ouvert. On peut voir que le noir est assez clair. L'extremité claire de la rampe de gris tire légèrement sur le cyan, c'est pourquoi descendre le contraste à 75 nous avait semblé plus approprié.
Diaphragme fermé C'est la même chose en plus sombre.
Diaphragme auto Là il y a un problème, le blanc est complètement vert (cela se voit moins que cela en vrai).
Ouverture auto Lorsqu'on bascule sur une scène claire, en une fraction de seconde, mais assez lentement pour que le processus soit perceptible, le diaphragme s'ouvre, et le contraste redescend, éliminant la dérive.
Fermeture auto (début). Lorsqu'on rebascule sur une image sombre, le diaphragme ne réagit pas tout de suite. On a ici des noirs clairs, et une colorimétrie correcte. Le diaphragme est grand ouvert.
Fermeture auto (fin). Progressivement, en quelques secondes, le diaphragme se referme, et le contraste et remonté. Le noir redevient sombre, et la dérive colorimétrique réapparait.
L'effet de ce problème sur une image normale est le suivant. Losqu'un personnage évolue dans un décor sombre, son visage présente globalement des tons chair corrects, sauf là où sa peau reflète la lumière. Son visage apparait chair avec des reflets bleuâtres/verdâtres.
HS50, Flicker
Pas le moindre clignotement sur la mire n°9. Pas la moindre scanline en vue sur l'image. Il serait intéressant d'essayer les mires de Techmind.org ( http://www.techmind.org/lcd/index.html ) pour voir si des intelligents chez Sony n'auraient pas tout simplement réussi à utiliser un schéma d'inversion LCD plus perfectionné qu'une alternance de lignes horizontales sur les matrices du HS50.
HS50, Optique
Photo
Ces photos montrent la netteté au centre et dans les coins du bas d'une image projetée dans l'axe. Puis en bas à droite d'une image avec 19% de lens shift. La netteté n'est pas tout à fait uniforme. Ce problème ne concerne que les utilisateurs d'un PC en 720p.
HS50, alignement des panneaux
Photo
Photos prises à gauche, au centre, et à droite d'une image projetée avec 19 % de lens shift vers la droite. On voit que le manque de netteté vient en partie de l'optique (pixels verts allongés), et en partie de l'alignement des panneaux (variable sur la surface de l'image). Les défauts d'alignement ne dépassent toutefois pas un pixel.
Yamaha LPX-510
LPX-510, entrée HDMI
Le 720p 60Hz passe sans images répétées, sans images supprimées, et sans tearing. On a eu un problème de câble : le même câble DVI-HDMI qui fournissait un signal propre au Z3 et au HS50 provoque de la neige verte sur le LPX-510. On l'a remplacé par un câble HDMI-HDMI avec un adaptateur HDMI-DVI à l'extremité, ce qui a résolu le problème.
Pas de problème non plus en 50 Hz (Photo)
Par contre, tearing et images répetées en 48 Hz (Photo). En comptant les barres répetées, on peut voir que le projecteur convertit en 60 Hz.
Le 49 Hz passe sans problème (Photo).
Le 48.5 Hz est converti en 60 Hz.
Le 72 Hz n'est pas reconnu. Aucune image n'est affichée.
En 50 Hz, il n'y a pas d'overscan, et le pixel mapping est parfait.
L'entrée HDMI peut accepter le 0-255 comme le 16-235.
LPX-510, Netteté
Le règlage de netteté ne traite pas l'image quand il est à zéro (Photo). Lorsqu'on l'augmente, il ajoute de l'accentuation de bords, lorsqu'on le réduit, il provoque un flou numérique. C'est sans ambiguité, il faut exactement ce qu'on attend de lui.
LPX-510, Règlages de l'image
Aucune ambiguité dans les règlages non plus. Ils sont directement dénommés "offset, gain, et gamma".
Toujours aucune ambiguité dans les valeurs du gamma, qui sont données numériquement. Nous l'avons placé à 2.2.
Encore moins d'ambiguité dans le règlage de température de couleur, qui se fait en Kelvin. Et on a même un règlage le la coordonnée chromatique complémentaire à celle de température de couleur, appelée par Yamaha "tons chair".
On obtient directement un bon résultat en laissant tout à zéro : niveau blanc, niveau noir, contraste, niveau d'entrée, gains, et offset.
En revanche, les choses sont plus compliquées en ce qui concerne les préselections. Nous avons chargé plusieurs d'entre elles sans remarquer de diférences dans les règlages du menu. Le gain et l'offset sont par exemple à zéro dans tous les modes, alors que l'image affichée est différente ! Tout se passe comme si les préselections agissaient dans le menu usine au lieu d'agir dans le menu utilisateur.
Nous avons donc tout placé à zéro et testé les différentes préselections.
Les modes cinema et cinema black semblent faire rougeoyer les tons chair sur l'image n°7. Les modes lumineux et dynamique ne conviennent pas. Les modes Standard et PC donnent tous les deux des résultats impeccables, nous n'avons pas vu de différence entre les deux sur les mires 3 et 4. Le manuel confirme que le mode "standard" est à utiliser lorsqu'on veut calibrer les couleurs.
LPX-510, Flicker
Le LPX-510 souffre d'un flicker prononcé. La mire n°9 clignote. Des scanlines sont visibles. Le nez collé à l'écran, on peut voir l'explorateur Windows clignoter légèrement. Comme pour le Z3, les règles de Vertical Banding n'ont aucun effet sur le flicker. Nous avons testé, dans la limite où le vertical banding n'était pas visible, différents règlages sur le vert : +1/+1 ; +1/-1 ; -1/-1; et -1/+1, alors qu'ils sont à 0 par défaut. Rien n'a changé le flicker, La mire 9 clignote imperturbablement.
Les règlages de VB sont probablement tout différents du règlage de voltage commun du Sanyo Z2, qui règlait simultanément le flicker et le VB.
En revanche, les différents modes d'image agissent sur le flicker ! La mire clignote plus ou moins selon qu'on est en mode dynamique, standard, cinéma, etc. Les modes d'image comprennent peut-être des règlages internes analogiques.
LPX-510, Optique
Photo
Comme avec le HS50, des photos prises au centre, en bas à gauche, en bas à droite, et en bas à droite avec 19% de lens shift à droite.
La qualité de l'optique est médiocre. Impossible de faire la mise au point en bas à droite. L'exemplaire que nous avons testé présente probablement un défaut et devrait être retourné au SAV.
LPX-510, Alignement des panneaux
Photo complémentaire
Comparaisons directes
Z3, HS50, LPX-510, Color shading
Malheureusement, l'image n°11 a d'abord été phtotgraphiée en balance des blanc lumière du jour, dans laquelle la couleur bleue domine. Le shading du Z3 n'est donc pas visible sur la photo. Il était minime. Ensuite, pour le HS50 et le LPX-510, un ajustement manuel de la balance des blanc a été fait en prenant comme référence l'image projetée elle-même.
Photos
C'est le HS50 qui a le shading le plus important. Le Z3 et le LPX-510 avaient un shading visible, mais pas gènant. Celui du HS50 est bien visible, mais pas gènant lorsqu'on regarde un DVD.
Le shading peut varier d'un exemplaire à l'autre du même projecteur.
Z3, HS50, LPX-510, Postérisation
Il s'agit de dégradés de mauvaise qualité, qui font des bandes colorées (c'est pourquoi le défaut est aussi appelé "color banding") ou des taches. C'est un défaut très difficile à prendre en photo. La postérisation, même très visible à l'écran, est noyée dans le bruit de fond de l'appareil photo. Il est regrettable que je n'aie pas pensé à basculer l'effet de contraste de l'appareil sur +5, car à -5 cela a encore atténué l'effet.
J'ai donc gardé la mire sur laquelle est était la plus visible, puis calibré séparément le blanc et le noir de chaque photo et enfin j'ai artificiellement augmenté le contraste des photos, de façon identique pour les trois, afin de faire ressortir le problème.
Les photos ont un aspect général très éloigné du rendu réel en couleur et en luminosité, mais la postérisation du LPX-510 est assez visible.
Photos
On distingue particulièrement sur le LPX-510, qui a beaucoup plus de postérisation que les deux autres, une bande verticale qui passe à droite du nez, et sur le côté droit de la bouche.
Z3, HS50, LPX-510, Vertical Banding et postérisation
Photos
Le vertical banding est quasiment indiscernable sur les trois projecteurs. A titre de comparaison, j'ai ajouté une photo prise sur mon propre Z2, dont j'ai reglé le VB le mieux possible dans le menu service. Il y a vraiment des progrès avec le Z3.
De façon tout à fait inattendue, cette image s'est révelée un excellent test de postérisation. Je m'en suis aperçu en visualisant les photos. On voit que le Z2 et le LPX-510 souffrent d'une postérisation importante, le ciel est taché, alors que le Z3 et le HS50 en sont exempts. Il s'agit ici de postérisation "en taches", et non "en bandes".
On distingue un effet de moire sur la photo du LPX-510, du à mon appareil photo. Il ne faut pas en tenir compte.
D'après Nicolas, sur les quatre projecteurs, seuls le Z2 et le LPX-510 traitent l'image en 8 bits. Cela expliquerait leur postérisation.
Z3, HS50, LPX-510, Colorimétrie et luminosité
Pour les trois projecteurs, la mire n°6 a été photographiée avec une ouverture de 2.8, un temps de pose de 1/10e de seconde, une balance des blancs sur lumière du jour (soleil), en un effet de contraste à -5 avec un appareil photo numérique Minolta Dimage A1. Tous les projecteurs étaient reglés de la façon suivante :
Largeur de l'image : 208 cm
Lampe : mode éco, ou minimum.
Diaphragme : ouvert au maximum.
Règlages d'images Z3 : contraste 0, lumière 0, gamma 0, température de couleur medium.
Règlages d'image HS50 : contraste 80, lumière 65, gamma1
Règlages d'image LPX-510 : Mode standard, blancs 0, Noirs 0, entrée 0, contraste 0, offset RVB 0,0,0, Gain RVB 0,0,0, Gamma RVB 2.2, 2.2, 2.2.
Photos
Je n'ai pas pensé à flouter l'image pour comparer la luminosité des gris avec la référence. Ici, sur la photo, étant donné que la bande inférieure présente des points flous, toute référence est perdue. Elle n'apparait pas du tout aussi lumineuse, proportionnellement à la rampe, qu'en réalité. Mais nous pouvons tout de même voir beaucoup de choses.
Tout d'abord le Z3 est très bleu, le HS50 moins, tandis que le LPX-510 se rapproche le plus de la référence "lumière du jour" du Minolta Dimage A1. J'ignore quelle est la température de couleur de cette référence.
Nous avons vu que le HS50 présente une dérive colorimétrique brutale si le contraste est monté à 100. Le Sanyo Z3 n'a pas ce symptôme. Les couleurs dérivent plus progressivement du noir au blanc. Nous savons en outre que la méthode de Sanyo avec le Z2 pour corriger le bleu de la lampe est d'agir sur le gamma dans le menu service (ce n'est valable que pour les Z2 qui ont gardé leur firmware d'origine, le flashage réinitialisant tout le menu service), en donnant au gamma rouge une valeur plus élevée qu'aux gammas bleu et vert.
Nous pouvons donc avancer l'hypothèse suivante : sur le Z3, le bleu de la lampe est peu corrigé. La colorimétrie est assez approximative, mais la puissance de la lampe est bien exploitée. Sur le Sony HS50, la couleur de la lampe est bien corrigée, car c'est le gain des trois couleurs qui est ajusté. Il en résulte un perte de luminosité importante, car pour corriger le blanc, il faut baisser le vert et le bleu. Ce que le Z3 ne fait pas. Le Yamaha LPX-510 est bluffant. Une colorimétrie impeccable du noir au blanc, avec une forte luminosité. Il faut d'abord noter qu'il a une lampe de 200W, alors que le HS50 et le Z3 ont une lampe de 135 W. Ce qui lui permet de conserver une image très lumineuse même s'il doit baisser le vert et le bleu pour opérer une correction colorimétrique. Toutefois, il y a une chose que je n'ai pas prise en photo, c'est le noir. Le noir du projecteur, lorsque ses trois panneaux sont complètement fermés, ne peut comporter aucune correction colorimétrique. Les panneaux sont complètement fermés, et c'est tout. Ce qu'on voit, c'est la lumière de la lampe, très affaiblie. Or le noir du LPX-510, est très neutre. Le noir du Z3, en comparaison, est très bleu, et celui du HS50 un peu bleu. Cela signifie peut-être que le LPX-510 integre dans son optique un filtre rouge. Je l'ai entendu dire sur ce forum, mais je ne sait pas d'où vient l'information. En effet, il ne s'agit pas de regarder simplement la couleur de l'objectif, car si un anti-reflet spécial lui donne un aspect rose, cela ne signifie pas du tout que l'optique est teintée en rose.
Le manuel du LPX-510 mentionne un "filtre de couleur unique", sans spécifier s'il est physique ou électronique. Il est activé dans les modes Standard, cinéma, noir cinema, et PC, et pas dans les modes dynamique et lumineux. Mais il n'existe pas de menu permettant de l'activer à la demande. Cela signifierait si c'est un filtre rouge physique, qu'il est escamotable.
Image 7, Sanyo Z3
Image 7, Sony HS50
Image 7, Yamaha LPX-510
La photo du Z3 est malheureusement surexposée. Il ne brûle pas les blancs ainsi. On note ici le ton bleuté de son noir, tout autour de l'image.
On retrouve sur le HS50 une légère dérive bleue sur les zones les plus claires malgré un contraste à 80. C'est accentué sur la photo. En réalité c'est moins visible, sauf bien sûr quand on est en diaphragme auto, où c'est très net.
L'image du LPX-510 ne comporte aucun défaut. La photo est plus proche de l'image originale que les autres, mais il ne faut pas forcément y voir un gage de neutralité. Techniquement, cela veut juste dire que la calibration du LPX-510 est proche de ce que le Minolta Dimage A1 appelle "lumière du jour - soleil". Toutefois, je pense que c'est la balance des blancs la plus neutre sur l'appareil, et pour moi qui suis habitué à travailler sur écran cathodique à 6500 K, le Yamaha a une très bonne colorimétrie.
Conclusion personnelle
Compatibilité PC en HDMI
Sanyo PLV-Z3 :
Sony HS-50 :
Yamaha LPX-510 :
Colorimétrie
Sanyo PLV-Z3 :
Sony HS-50 :
Yamaha LPX-510 :
Luminosité
Sanyo PLV-Z3 :
Sony HS-50 :
Yamaha LPX-510 :
Vertical Banding
Sanyo PLV-Z3 :
Sony HS-50 :
Yamaha LPX-510 :
Scanlines :
Sanyo PLV-Z3 :
Sony HS-50 :
Yamaha LPX-510 :
Postérisation
Sanyo PLV-Z3 :
Sony HS-50 :
Yamaha LPX-510 :
Color shading
Sanyo PLV-Z3 :
Sony HS-50 :
Yamaha LPX-510 :
Qualité de l'optique
Sanyo PLV-Z3 :
Sony HS-50 :
Yamaha LPX-510 :
Créé le 29 Déc 2004 13:42
