Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD – 07 et 08/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD – 07 et 08/2020

La Tanière des disques
Rubrique rédigée par le loup celeste

⇒ Envie de passer au niveau supérieur avec l’agréable divertissement d’aventures Jumanji: Next Level ? Pour lancer une partie, rien de tel que le 4K Ultra HD (Édition FR – Sony) certifié IMAX Enhanced qui offre une image (2.39 – DI 2K – HDR10) et un son (VO DTS:X – VF DTS-HD MA 5.1) de qualité supérieure digne d’un jeu vidéo de dernière génération (une netteté exemplaire, des détails qui atteignent des sommets, une luminosité optimale, des couleurs d’une grande présence et une bande-son robuste à l’effet « bulle sonore » attrayant).

Note artistique : 7 // Qualité vidéo : 9.5 // Qualité audio : 9.5

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⇒ À l’image de son héroïne frappadingue interprétée avec beaucoup d’enthousiasme par Margot Robbie, Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn est un bon gros délire imprévisible et joyeusement violent, où le visuel acidulé qui claque et les scènes d’action qui font mal trouvent en ce 4K Ultra HD (Édition FR – Warner) un écrin de choix. Car de l’image stylisée (une photographie extrêmement colorée infusée à l’éclairage néon) à la bande-son musclée (une fois le volume augmenté), le Blu-ray est largué (comme une vieille chaussette) par la supériorité du transfert UHD (2.39 – DI 4K – HDR10+ – Dolby Vision) alors que les pistes sonores (aux voix un peu faiblardes mais à la spatialisation complètement dingue) restent les mêmes (VO et VF Dolby Atmos).

Note artistique : 7 // Qualité vidéo : 9.5 // Qualité audio : 8.5

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⇒ Drame historique très romancé aux joutes martiales spectaculaires, Ip Man 4 – Le dernier combat est un adieu au maître qui mouille sa chemise en 4K Ultra HD (Édition US – Well Go USA). Revêtu d’un transfert globalement très impressionnant (2.39 – DI 2K – HDR10 – Dolby Vision) qui permet à l’image de vaincre son homologue HD (textures plus raffinées, couleurs pastel plus chaudes aux nuances nouvelles, contrastes plus riches et sources lumineuses plus brillantes), et d’une bande-son énergique (VO Dolby Atmos – VA DTS-HD MA 5.1) qui ne manque ni de punch ni de hauteur (cf. les chutes de débris lors du tremblement de terre), les mérites techniques du disque sont grands… surtout que des sous-titres français se sont inscrits pour le tournoi !

Note artistique : 7 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 9.5

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⇒ La saga Star Wars s’achève avec L’Ascension de Skywalker, fin d’un cycle émouvant et spectaculaire entamé par George Lucas en 1977, où la Force fait montre d’une puissance accrue en 4K Ultra HD (Édition FR – Disney). Vaincu lors d’un duel au sabre laser, le Blu-ray est plus plat (dans tous les domaines) que son homologue UHD qui tire l’image (2.39 – DI 4K – HDR10) et le son (VO Dolby Atmos – VF Dolby Digital Plus 7.1) vers le haut. La photographie argentique profite d’une augmentation perceptible des détails, de couleurs plus profondes, de contrastes enrichis et de sources lumineuses plus vibrantes, là où la bande-son (une fois le volume augmenté de 4 dB), à la spatialisation juste remarquable (encore plus avec le mixage 3D de la VO), ne souffre d’aucun signe de compression dynamique (surtout en VF) ou de basses affaiblies. Prêts à toucher les étoiles ?

Note artistique : 8.5 // Qualité vidéo : 9.5 // Qualité audio : 9

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⇒ Une carrosserie flambant neuve (2.40 – DI 4K – HDR10 – Dolby Vision) et un moteur très très puissant non modifié (VO Dolby TrueHD 5.1 – VFF Dolby Digital 5.1), permettent à ce 4K Ultra HD (Édition US – Paramount) de s’offrir la pole position même s’il aura franchi la ligne d’arrivée non sans quelques avaries techniques (du bruit et des aberrations chromatiques de-ci de-là). Car de l’image généralement gagnante (structure granuleuse conservée, textures d’une plus grande précision, fidélité accrue des couleurs, contrastes plus dynamiques et sources lumineuses joliment nuancées) à la bande-son pleinement vigoureuse (environnement immersif, courses intenses et musique énergique), le disque de Jours de tonnerre a fière allure ! Pour les fans de ce Top Gun sur route (un divertissement peu subtil mais parfaitement calibré malgré une p’tite baisse de régime due à un virage mal négocié), l’achat est vivement conseillé.

Note artistique : 6.5 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 9

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⇒ Bénéficiant d’un transfert UHD de toute beauté (1.78 – DI 4K – HDR10 – Dolby Vision) qui respecte les partis pris marqués de la photographie (la copieuse granularité n’étant finalement tempérée que par l’usage très modéré de DNR) tout en donnant un coup de fouet à la définition, aux couleurs et aux éclairages (le Blu-ray est terriblement délavé en comparaison), ce 4K Ultra HD (Édition US – Paramount) de La Guerre des mondes (2005), drame humain tripal parsemé de scènes d’action ultra-spectaculaires, en met aussi « plein les oreilles » grâce à une bande-son anglaise d’anthologie (VO Dolby Atmos – VFF Dolby Digital 5.1) qui, hormis des basses un peu moins profondes, écrase sa prédécesseure d’un éclair destructeur (engagement spatial et dynamique de tous les instants)… surtout que l’élévation du mixage y est impressionnant (cf. l’orage magnétique inaugural et l’attaque des tripodes).

Note artistique : 9 // Qualité vidéo : 9.5 // Qualité audio : 9.5

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⇒ Polar old school aux personnages forts et aux scènes d’action brutales, Manhattan Lockdown s’offre un excellent 4K Ultra HD (Édition DE – Concorde) à l’image très cinématographique (2.39 – DI 2K – HDR10) plus harmonieuse qu’en HD (finesse accrue du faux grain, amélioration tangible de la clarté, autorité en hausse des primaires, richesse étendue des contrastes et intensité grandie des éclairages urbains), et au son très rentre-dedans (VO DTS-HD MA 5.1) tout aussi dynamique (ça cogne fort) et immersif (les rues grouillent d’ambiances) avec des coups de feu à l’impact incroyable (façon Miami Vice).

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 9.5

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⇒ Film de guerre sombre et crasseux riche en morceaux de bravoure, Rogue One: A Star Wars Story surgit des archives de l’Empire pour enfin nous parvenir en 4K Ultra HD (Édition FR – Disney). Équipé d’une présentation vidéo de référence (2.39 – DI 4K – HDR10) et de pistes sonores (VO Dolby Atmos – VF Dolby Digital Plus 7.1) qui s’en approchent (la dynamique manque d’autorité), il nous place en première ligne du conflit armé (le saga Star Wars n’aura jamais mieux portée son nom), aux côtés des membres de l’Alliance Rebelle, là où nous n’étions que simples spectateurs avec le Blu-ray. Faut dire que la définition de pointe, les détails d’une plus grande finesse, les couleurs crépusculaires plus denses (les primaires reprennent vie), les contrastes plus audacieux, les sources lumineuses plus éclatantes (cf. les explosions et autres tirs laser) et le sound design « StarWarsien » perçu en 3D (les innombrables effets de hauteur n’ont pas été jugés inaptes à rejoindre la garnison Impériale), n’ont de cesse de faire sensation. Il fait corps avec la Force et la Force est avec lui !

Note artistique : 8.5 // Qualité vidéo : 10 // Qualité audio : 9

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⇒ Aussi ensorcelant que la quête pleine de magie et de fantasy qu’il accompagne, le 4K Ultra HD (Édition US – Disney) de la comédie d’aventures empreinte d’humanité En avant, libère ses charmes avec une image merveilleuse (2.39 – DI 4K – HDR10) et une bande-son fantastique (VO Dolby Atmos – VFQ Dolby Digital Plus 7.1). Ne pouvant atteindre visuellement la netteté (hausse de la résolution), la profondeur (densité des couleurs), la brillance (intensité lumineuse des sorts) de son homologue UHD, le Blu-ray est vaincu… lors d’une partie de jeu de rôle ! Et côté son, si le mixage (belle intégration surround) gagne en enveloppement (cf. la scène aérienne réservée à la piste anglaise), le syndrome « Atmouse » demeure (faible volume d’enregistrement et impact indigne des trolls).

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 10 // Qualité audio : 8.5

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⇒ Péplum intergalactique familial aux scènes d’action fracassantes, Star Wars, épisode I: La Menace fantôme s’en va combattre la Fédération du Commerce en 4K Ultra HD (Édition UK – Disney). Et si l’image (2.39 – DI 4K – HDR10) souffre des mêmes « défauts » (un choix délibéré de George Lucas pour mieux raccorder visuellement les trois opus de la prélogie) que le précédent Blu-ray (un lissage excessif pour supprimer la texture argentique 35 mm et une définition hétérogène) malgré l’apport moderne lié au HDR (des contrastes ragaillardis et des sources lumineuses plus éclatantes) et au WCG (un nouvel étalonnage aux primaires mieux saturées), c’est bien la bande-son (VO Dolby Atmos – VFF Dolby Digital Plus 7.1) qui s’illustre sur le champ de bataille une fois le volume rehaussé de quelques crans… surtout l’ample (la dynamique en a sous le coude) et immersif remixage 3D (la course de podracers est un anthologique plaisir auditif) qui nous plonge au cœur du conflit avec des effets/ambiances qui fourmillement de partout (scène de hauteur comprise comme lors des déplacements des vaisseaux spatiaux) et des impacts « hantés » par la force des Sith (cf. les sabres qui s’entrechoquent lors du duel final).

Note artistique : 8.5 // Qualité vidéo : 6 // Qualité audio : 10

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Space-opera grand public excessivement romantique et spectaculaire qui questionne la démocratie parlementaire, Star Wars, épisode II: L’Attaque des clones déclenche en 4K Ultra HD (Édition UK – Disney) la guerre qui décidera du destin de la Galaxie. Munies d’une image 100% digital (2.39 – DI 4K – HDR10) plus homogène que celle de l’épisode I et de pistes sonores (VO Dolby Atmos – VFF Dolby Digital Plus 7.1) toujours aussi ébouriffantes (la VF est quand même moins ample et détaillée) une fois les décibels poussés, les forces en présence parviennent à prendre le dessus sur le précédent Blu-ray. Malgré la douceur du piqué (due aux limitations des caméras au format HDCAM SR 1080p) et le gain peu perceptible de la définition, le transfert UHD profite de contrastes, de couleurs et d’éclairages mieux travaillés (une bonne chose pour l’intégration des innombrables CGI). Quant à la bande-son, livrée en 3D du côté de la VO, l’intensité de la dynamique, l’enveloppement accru de la spatialisation (la poursuite de l’assassin sur Coruscant et l’extérieur orageux sur Kamino jouissent pleinement des canaux de hauteur) et le punch impressionnant des basses (les charges sismiques du Slave I) sont renversants.

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 7 // Qualité audio : 10

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⇒ Profondément tragique et bardé d’événements dramatiques, Star Wars, épisode III: La Revanche des Sith termine en apothéose la prélogie avec la victoire du côté obscur de la Force. Drapée dans une sombre majesté esthétique (2.39 – DI 4K – HDR10) et rythmée par d’impériales envolées lyriques (VO Dolby Atmos – VFF Dolby Digital Plus 7.1), la descente aux enfers du jeune Anakin Skywalker est amplifiée par le présent 4K Ultra HD (Édition UK – Disney). Car même si la dynamique sonore est moins poussée (c’était déjà le cas avec le Blu-ray) que sur les deux premiers opus, l’image (détails un peu plus fermes, profondeur des couleurs accrue, ratio de contraste encore plus saisissant, sources lumineuses plus radieuses) et la bande-son (spatialisation parfaitement aérée, effets/ambiances à tout-va, plan vertical intelligemment sollicité, basses vigoureuses) sont à la hauteur de l’évènement.

Note artistique : 9 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 9.5

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⇒ Suspense historique avec la Grande Guerre en toile de fond, 1917 repose sur une prouesse technique (un ingénieux faux plan-séquence unique) qui s’illustre véritablement en 4K Ultra HD (Édition FR – Universal). Traumatisé par les tranchées, le Blu-ray (fade et peu détaillé en comparaison) ne parvient pas à surmonter l’enjeu qui se joue (sauf du côté des pistes sonores où il s’arme des mêmes atouts… c’est-à-dire un mixage 3D enveloppant qui dépêche son corps aérien et fait parler la poudre lorsque nécessaire) là où son homologue UHD est en pleine possession de ses moyens (piqué de folie, étalonnage pensé pour les versions HDR, hautes luminances mieux écrêtées, éclairages d’un naturel déconcertant). Déployant de magnifiques images (2.39 – DI 4K – HDR10+ – Dolby Vision) et développant une très immersive bande-son (VO Dolby Atmos – VF Dolby Digital Plus 7.1) qui nous plongent en plein cœur du no man’s land (mais pas que !), les capacités du support se révèlent sans réserve pour sortir victorieuses du conflit militaire.

Note artistique : 9.5 // Qualité vidéo : 10 // Qualité audio : 10

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⇒ Polar stylisé à la mise en scène ultra-léchée qui parvient à marier romantisme et scènes d’action renversantes à la John Woo, Crying Freeman est forcé de tuer, non sans une larme de remords (le grain étrangement monochromatique laisse poindre une texture argentique parfois grossière), en 4K Ultra HD (Édition DE – Turbine). Beaucoup plus détaillé, découpé (cf. la profondeur accrue des contrastes) et richement coloré sans avoir à souffrir d’une quelconque remontée de bruit vidéo (à-côté, l’image du Blu-ray français apparaît comme terriblement molle, fade et sale !), ce transfert UHD (2.39 – DI 4K – HDR10) est aussi élégant (des sources lumineuses plus raffinées) que son mystérieux assassin. Malheureusement privée d’un mixage 3D, la bande-son (VO DTS-HD MA 5.1 et DTS-HD MA 2.0) en impose évidemment moins que celle des (grosses) productions actuelles mais profite quoi qu’il arrive d’une répartition très précise des effets/ambiances (les coups de feu et autres explosions lors des fusillades) et d’un score follement envoutant à l’ampleur certaine. Pour les fans de cette œuvre culte des 90’s dont l’absence de VF et STFR n’est pas un problème, l’achat est vivement conseillé.

Note artistique : 8.5 // Qualité vidéo : 8.5 // Qualité audio : 8.5

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Matériel de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference, Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar, SVS PB-1000

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