Scytales a écrit:Un motif technique banal et très pragmatique qui n'a rien à voir avec la bande passante des systèmes numériques mais tout avec leur emploi inconsidéré : la plage dynamique considérable des lecteurs de CD et un niveau de sortie très élevé, près duquel on se situe toujours parce que les systèmes numériques sont plus linéaires (moins de distorsion) près du maximum que du minimum, pouvaient faire saturer les étages analogiques des préamplificateurs et amplificateurs ayant une réserve dynamique insuffisante pour admettre sans précaution le niveaux de sortie très élevés des sources numériques.
Hum ! Ce sont les propos de Cabasse ? Ou bien les tiens ?
En musique classique, les niveaux moyens des CD n'étaient pas particulièrement élevés (et ça n'a pas changé). Seul le volume crête était plus élevé du fait de la plus grande dynamique permise par le CD. Or, je me souviens des premiers lecteurs de CD Philips en 1983. Ils étaient vraiment agressifs dans le haut médium et l'aigu, même lorsque la dynamique était peu importante, comme un violon solo par exemple. Il est possible que le niveau de sortie (tension) des lecteurs ait été trop élevé pour les préamplis à une certaine époque, mais c'est un autre problème, une erreur de conception du matériel. Je crois surtout que les convertisseurs de l'époque étaient perfectibles. J'en ai eu la preuve avec mon premier lecteur CD Bitstream en 1990, où la "dureté" du son numérique avait disparu.
Les enceintes Cabasse de la fin des années 70 et des années 80 avaient la réputation, en partie justifiée, d'être "gueulardes". C'était plus ou moins accentué selon les amplis. Parmi mes intégrés de classe A/B, seul mon Audio Analogue Puccini est parvenu à faire disparaître ce défaut des Sloops.