androuski a écrit:Tu as fait une simu digne de ce nom, avec calage en profondeur des centres émissifs
Non, c'est filtré en passif sur le couple Dayton pour ce test, tweeter et RS52 sont sur le même alignement de façade avant, un petit recul du tweeter est peut être nécéssaire, je n'ai pas mesuré pour voir s'il est parfaitement aligné temporellement, c'est qqs mm, l'audibilité reste discutable, surtout sur un test global rapide, mais je le ferai sur un montage définitif.
androuski a écrit:Egalisation des niveaux
Tout est égalisé dans une RTA / MMM au point d'écoute, à partir de mon gabarit courbe cible.
Les niveaux sur la partie active sont réglés sur les amplis avant EQ, ainsi que la chaine des gains (le volume est numérique en amont du N/A, je fais gaffe au quantize)
androuski a écrit:Et pareil pour la section mid/grave en actif ?
Oui, j'ai mesuré et calé en actif dans le BSS les Davis sur le couple Dayton.
androuski a écrit:- c'est pas logique d'appliquer à un transducteur à radiation directe une courbe cible extrapolée à partir d'un composant à directivité marquée/contrôlée ;
- égaliser - en full bande je suppose - au point d'écoute ça me paraît déjà contestable, mais en prenant une courbe cible établie en freefield là
Ma courbe cible au dessus d'environ 400 Hz est une copie d'une enceinte plate en freefield mesuré au point d'écoute :
- Je fais une RTA / MMM avec un volume de scan sur une sphère d'un diamètre approximatif de 60 cm d'une enceinte plate en freefield, cette mesure vaut au dessus de la fréquence de transition.
Cette mesure me donne le profil de décroissance qui me permet de dessiner le gabarit type du profil de ma salle, je la modifie si je veux y apporter des spécificités, mais ce que je préfère à l'écoute est très proche de la courbe naturelle de l'enceinte plate.
Plusieurs avantages à ce principe :
- La rapidité pour appliquer avec grande précision la même courbe à tout type de montages et de réglages (changement de HP, de filtrages etc).
- La prise en compte dans ce gabarit du room gain, des réflexions nocives / modes qui sont atténués à condition d'écouter dans la sphère, en dehors, c'est la cata.
C'est un choix, j'écoute précisément à la même place à 10 cm près en H et V.
Si ce choix n'était pas fait, je ferais enceinte plate en freefield, c'est clair.
Je déforme en effet le direct pleine bande, mais en réalité, c'est assez proche d'une simple EQ sous la fréquence de transition car le reste du spectre à la même allure de façon assez rigoureuse.
Après égalisation MMM, la courbe cible et la courbe mesuré sont superposable, je retrouve toujours le même son de façon précise.
Je constate que plus l'EQ est fine autour de la courbe cible, plus le son parait meilleur, j'ai fait des comparatifs avec des tolérances fines et moins fines, c'est audible avec un gain favorable pour une tolérance plus faible.
C'est le test que je proposais chez Wakup.
Je pense donc que le freefied offre un résultat perçu final moins bon que ce qu'offre l'EQ pleine bande, par l'atténuation de certains défauts.
Plus l'acoustique de la pièce est pauvre, plus cette méthode semble effective, c'est mon avis actuel, je suis une méthode que propose JL Ohl, sur le même principe que ce qui est fait chez Igor par exemple.
Cette EQ est faite à la fin, nous somme d'accord sur les qualités de l'enceinte en freefield, sur sa directivité qui ne sera modifiable que par le choix des Fc et un peu de leurs pentes, sur le temporel, ça c'est très clair, sur la phase également.
Là dedans, faut aussi relativiser ce qui est très audible et ce qui l'est moins, 0,5 dB de magnitude en pleine bande audible s'entends plus qu'un petit soucis de phase une qu'une petite erreur dans le temporel.
androuski a écrit:Enfin, dernière chose : tu dis que ce qui compte pour toi c'est le plaisir, la satisfaction à l'écoute. Mais quid de la fidélité de la reproduction et du boulot de l'ingé son ?
Ca c'est un sujet, comme chaque pièce au travers de ses caractéristiques acoustiques à sa propre signature sonore, on ne retrouvera pas le son de base qui est diffusé sur les grandes écoutes du studio, tout dépends donc à quoi on tente d'être fidèle.
Je pense que la notion de fidèlité n'a pas grand sens puisque c'est impossible, alors ce que l'on peut faire, c'est de s'approcher au plus près d'un idéal théorique sur les grands critères connus, déjà sur la partie acoustique de la pièce, s'approcher d'un TR compatible avec la reproduction musicale, ne pas avoir de défauts majeurs, gros modes, grosses réflexions, après dans un salon... chacun fait avec ce qu'il a et comme il peut.
Sinon on fait comme Thxrd, volume au dessus de la fréquences de Schroeder, modes bas en fréquences, TR au top, etc...
On peut tout juste limiter la casse dans le grave avec un peu d'EQ, croire comme moi à une légère amélioration par l'optimisation d'un point d'écoute précis.
Sujets intérressants en tout cas !