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Discussions sur le matériel Haute-Fidélité

De la "bordélisation" des éléments séparés Hi-Fi

Message » 14 Oct 2024 5:48

Il y a environ 25 à 30 ans, avant que les graveurs avec extraction audio numérique ne soient commercialisés, on pouvait faire ce qu'on fait aujourd'hui pour enregistrer le streaming avec Audacity ou autre logiciel du même type. Il suffisait d'avoir un lecteur de CD pour ordi disposant d'une sortie S/PDIF, de relier cette sortie à la carte son et d'avoir une appli d'enregistrement/édition audio. Pourtant il y avait à l'époque peu de copie privée et encore moins de piratage de CD-Audio malgré le prix élevé des CD-Audio parce que le procédé était aussi lent et contraignant que l'enregistrement audio sur cassette. Nous sommes aujourd'hui dans la même situation avec le streaming audio.

Quand les graveurs avec extraction audio numérique sont sortis à un prix raisonnable vers 1997-98, tout a changé, on pouvait copier les CD-Audio directement à 8 fois ou plus la vitesse de lecture. La copie privée s'est développée et le piratage de masse n'a pas tardé à se répandre. Malheureusement pour les audiophiles, les copies étaient compressées en mp3 128 kbps à cause des limites du débit Internet de l'époque. Lorsque le haut débit est arrivé et que la compression sans perte est apparue avec flac ou alac vers 2004, le piratage et les échanges ont pris une telle ampleur que les éditeurs ont dû passer du support physique au support dématérialisé crypté, le fameux DRM. Le DRM ayant échoué pour des raisons techniques et juridiques, ils ont dû changer carrément de modèle de distribution en passant au streaming, plus souple, plus facile à protéger (le cryptage peut être modifié du jour au lendemain) et plus attractif commercialement pour les utilisateurs finaux et pour les vendeurs de matériel (le cryptage est purement logiciel).

La pérennité du streaming repose sur la pérennité du cryptage des flux Internet entre le serveur et le client. Si de nouvelles technologies permettaient de casser le cryptage en quelques heures, ce business s'effondrerait.
gailuron
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Message » 14 Oct 2024 8:43

Reste comme je le disais que des logiciels gratuits et payants permettent d'enregistrer sans aucune perte en PCM les albums lus sur les plates-formes de streaming avec une facilité déconcertante et le premier ordinateur venu sans passer par la case analogique. Et qu'aucun cryptage ne vient empêcher cette première copie et pas davantage les suivantes.

Reste qu'une fois la copie faite en vitesse 1, comme au bon vieux temps de la copie de LP sur bandes ou de concerts diffusés en FM, elle peut en revanche de nos jours être échangée à grande vitesse par tout un tas de services légaux (Wetransfer, Gros fichiers, etc.), mais surtout illégaux pour ce qui concerne la piraterie (les sites de peer to peer) qui permettraient eux un piratage à grande échelle... si...

... si la piraterie de musique n'était "passée de mode" ! En raison du prix des abonnements aux plate-formes qui est si bas que cela ne présente plus qu'un intérêt très très marginal pour le mélomane à l'âme de pirate, ou radin, à un moment historique qui fait que peu à peu la consommation de musique passe de la discothèque physique à l'écoute à la demande... sans chercher à posséder le CD ou le fichier
haskil
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Message » 14 Oct 2024 10:42

L'intérêt de copier du streaming est de pouvoir l'écouter hors-ligne aussi.
ungars
 
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Message » 14 Oct 2024 10:49

Les sites de streaming tels que Tidal que j'utilise ont justement une option de téléchargement pour l'écoute hors ligne. Nul besoin de "copier" du streaming pour cela.

Je pense d'ailleurs que je devrais renommer mon topic "piratage de musique: quid du streaming", tant la majorité des échanges tournent autour de ce (hors) sujet…
misterme
 
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Message » 14 Oct 2024 11:40

Spotify permet aussi de télécharger les morceaux de playlists pour une écoute hors ligne
Hoian
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Message » 14 Oct 2024 18:08

ungars écrit L'intérêt de copier du streaming est de pouvoir l'écouter hors-ligne aussi.

Misterme écrit Les sites de streaming tels que Tidal que j'utilise ont justement une option de téléchargement pour l'écoute hors ligne. Nul besoin de "copier" du streaming pour cela.

Je pense d'ailleurs que je devrais renommer mon topic "piratage de musique: quid du streaming", tant la majorité des échanges tournent autour de ce (hors) sujet…

Hoian écrit Spotify permet aussi de télécharger les morceaux de playlists pour une écoute hors ligne


Qobuz aussi... mais justement, ces fichiers là qui se téléchargent très rapidement dans une dossier dont la lecture ultérieure est affermée à l'utilisation du "logiciel" de la plate-forme... Si tu te désabonnes, tu ne peux plus les écouter... ce téléchargement là est crypté et impossible à copier.

A l'origine de cette discussion, on ne parlait pas de cette possibilité là que tous les utilisateurs des plates-formes connaissent, mais de logiceils qui te permettent de capturer le flux internet issu des plates-formes en question, comme autrefois tu enregistraits en analogique la FM sur ton magnétophone à bandes ou à cassettes : pas le signal FM lui-même bien sur mais le signal analogique sorti de la tête du tuner; comme aujourd'hui le signal PCM en sortie du logiciel qui te sert à lire sur internet : Youtube, la radio, comme spotify, qobuz, tidal and co.
haskil
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Message » 14 Oct 2024 19:43

gailuron a écrit:Il y a environ 25 à 30 ans, avant que les graveurs avec extraction audio numérique ne soient commercialisés, on pouvait faire ce qu'on fait aujourd'hui pour enregistrer le streaming avec Audacity ou autre logiciel du même type. Il suffisait d'avoir un lecteur de CD pour ordi disposant d'une sortie S/PDIF, de relier cette sortie à la carte son et d'avoir une appli d'enregistrement/édition audio.


Oui, mais ce n'était pas si simple. La liaison S/Pdif comporte un tag appelé SCMS, destiné aux enregistreurs MiniDisc, DCC et DAT. Il était positionné à "une copie autorisée" par les lecteurs de CD si le CD était commercial, l'enregistreur le positionnait ensuite à "copie interdite" sur la copie.
Or, les cartes son grand public de l'époque, lorsqu'elles recevaient le tag "une copie autorisée", bloquaient purement et simplement l'entrée S/Pdif (constaté sur une SoundBlaster SB Live!).
Certaines cartes son pro permettaient d'ignorer ce tag (constaté sur la Marian Marc 2).

De plus, faire des copies "bit-exact" n'était pas facile. L'ASIO n'était pas encore inventé. Sous Windows XP, les drivers audio ne permettaient pas la transmission d'un flux numérique bit pour bit. On pouvait contourner en utilisant des drivers obsolètes, que Windows tolérait pour garder une compatibilité avec Windows 95 / 98.
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Message » 15 Oct 2024 9:44

Pio 2001 écrit Oui, mais ce n'était pas si simple. La liaison S/Pdif comporte un tag appelé SCMS, destiné aux enregistreurs MiniDisc, DCC et DAT. Il était positionné à "une copie autorisée" par les lecteurs de
CD si le CD était commercial, l'enregistreur le positionnait ensuite à "copie interdite" sur la copie.
Or, les cartes son grand public de l'époque, lorsqu'elles recevaient le tag "une copie autorisée", bloquaient purement et simplement l'entrée S/Pdif (constaté sur une SoundBlaster SB Live!).
Certaines cartes son pro permettaient d'ignorer ce tag (constaté sur la Marian Marc 2).

De plus, faire des copies "bit-exact" n'était pas facile. L'ASIO n'était pas encore inventé. Sous Windows XP, les drivers audio ne permettaient pas la transmission d'un flux numérique bit pour bit. On pouvait contourner en utilisant des drivers obsolètes, que Windows tolérait pour garder une compatibilité avec Windows 95 / 98.



Et oui !
Raison pour laquelle hier main j'écrivais : "Et qu'aucun cryptage ne vient empêcher cette première copie et pas davantage les suivantes."

Mais j'avais complétement oublié en revanche que rien ne permettait facilement d'outrepasser le mixeur son de WIndows XP qui de mémoire avait une fréquence de 48 Khz native en plus de connaître d'autres problèmes...

(A noter que lors de leur introduction sur le marché les graveurs de CD de salon pouvaient utiliser des CD-R informatique vendu très peu chefs... Dès la deuxième génération, ils les ont refusé et seuls les CD-R Audio furent accepté par les nouveaux appareils : bcp plus chers, ils supportaient une taxe plus élevée que les premiers n'en supporteront une pour la copie privée. La puissante RIAA américaine avait sévi. Comme lors de l'introduction de la DAT qui, elle, ne permettait pas de copie accélérée : les quelques éditeurs de disques vendant des DAT préenregistrées les copiait une à une avec des machines esclaves : l'allemand Capriccio a été l'un des rares à en commercialiser. Mais pourtant la puissante RIAA et le président français du Syndicat des éditeur phonographiques français Frédéric Sichler, à l'époque DG d'Erato, ont été à la pointe du combat pour obtenir le SCMS et l'ont obtenu. )
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Message » 15 Oct 2024 9:45

Pio 2001 écrit Oui, mais ce n'était pas si simple. La liaison S/Pdif comporte un tag appelé SCMS, destiné aux enregistreurs MiniDisc, DCC et DAT. Il était positionné à "une copie autorisée" par les lecteurs de
CD si le CD était commercial, l'enregistreur le positionnait ensuite à "copie interdite" sur la copie.
Or, les cartes son grand public de l'époque, lorsqu'elles recevaient le tag "une copie autorisée", bloquaient purement et simplement l'entrée S/Pdif (constaté sur une SoundBlaster SB Live!).
Certaines cartes son pro permettaient d'ignorer ce tag (constaté sur la Marian Marc 2).

De plus, faire des copies "bit-exact" n'était pas facile. L'ASIO n'était pas encore inventé. Sous Windows XP, les drivers audio ne permettaient pas la transmission d'un flux numérique bit pour bit. On pouvait contourner en utilisant des drivers obsolètes, que Windows tolérait pour garder une compatibilité avec Windows 95 / 98.



Et oui !
Raison pour laquelle hier main j'écrivais : "Et qu'aucun cryptage ne vient empêcher cette première copie et pas davantage les suivantes."

Mais j'avais complétement oublié en revanche que rien ne permettait facilement d'outrepasser le mixeur son de WIndows XP qui de mémoire avait une fréquence de 48 Khz native en plus de connaître d'autres problèmes...

(A noter que lors de leur introduction sur le marché les graveurs de CD de salon pouvaient utiliser des CD-R informatique vendu très peu chefs... Dès la deuxième génération, ils les ont refusé et seuls les CD-R Audio furent accepté par les nouveaux appareils : bcp plus chers, ils supportaient une taxe plus élevée que les premiers n'en supporteront une pour la copie privée. La puissante RIAA américaine avait sévi. Comme lors de l'introduction de la DAT qui, elle, ne permettait pas de copie accélérée : les quelques éditeurs de disques vendant des DAT préenregistrées les copiait une à une avec des machines esclaves : l'allemand Capriccio a été l'un des rares à en commercialiser. Mais pourtant la puissante RIAA et le président français du Syndicat des éditeur phonographiques français Frédéric Sichler, à l'époque DG d'Erato, ont été à la pointe du combat pour obtenir le SCMS et l'ont obtenu.)
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Message » 15 Oct 2024 11:05

Le comment c'est bien, mais le pourquoi est tout aussi important.
Vu que l'on parle ici depuis un moment du comment capturer le flux audionumérique des plateformes de streaming, ce serait bien de savoir quel est le besoin derrière. Pourquoi faire ça ?

Si j'ai bien suivi, tout part d'un échange page 4 entre Hoian et Wuwei:
Le jour où tu arrêtes ton abonnement, tu n'as plus rien.
Alors que tes CD, tu les as à demeure.

Rien n‘empêche de réaliser des copies sur du streaming et donc de sauvegarder…

Donc dans l'absolu, se faire des nœuds au cerveau pour trouver le moyen de récupérer en bit perfect le flux numérique du streaming, pour ensuite le découper et le taguer pour être sûr d'avoir un backup le jour où le réseau est coupé, c'est aller à contre-courant de l'évolution: rematérialiser le dématérialisé.
Quand on voit tout ce qui a été inventé par le passé pour mettre à disposition du "matérialisé", j'avoue ne pas bien comprendre l'intérêt de la démarche dont on parle ici depuis plusieurs pages…
C'est un peu vouloir le beurre et l'argent du beurre.
De toute façon, si un jour une coupure réseau de longue durée devait survenir chez vous pour une raison ou une autre, je pense que l'accès à votre bibliothèque musicale risque d'être le cadet de vos soucis…
Quant à l'arrêt de l'abonnement aux plateformes de streaming, il est très improbable pour les personnes qui n'écoutent plus la musique que comme ça. Les modes de consommation et la technologie nous ont amenés là où on en est aujourd'hui. Le retour en arrière n'est pas une option. Dire "j'arrête l'abonnement au streaming" reviendra à dire "j'arrête d'écouter de la musique". On a voulu ce modèle de consommation. Le streaming c'est l'absence de solution de secours, de backup.
Conserver ses CDs sous forme de fichiers sur disque dur ou télécharger des fichiers sur les boutiques en lignes telles que Qobuz, ça fait sens. C'est ça la solution de secours. Mais vouloir "enregistrer"/capturer le streaming est pour moi un non-sens total. C'est vouloir remettre des roulettes arrière à son vélo une fois qu'on sait en faire sans au cas où on se casserait la figure.
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Message » 15 Oct 2024 12:38

Misterme,

- Pas de noeuds au cerveau : juste un logiciel simplissime.

- L'intérêt ? C'est celui que chacun y trouve. personnellement, je ne vois aucun intérêt à capturer le son de qobuz, tidal et autres : mais c'est possible très simplement. Le seul intérêt que je vois, est de capturer le flux de concerts sur France Musique, sur Madelen de l'INA et sur Arte Concert ou encore Medici (je m'en fous de l'image pour les deux derniers). Et sur Youtube où il y a des archives historiques passionnantes introuvables sur CD, introuvables sur une plate-forme payante.

- Quant à l'arrêt de l'abonnement aux plateformes de streaming ? Il ne s'agit pas des les arrêter toutes, mais d'en arrêter une pour passer à une autre. Tu arrêtes Qobuz pour passer à Tidal : tu ne peux plus écouter les fichiers que tu avais téléchargé dans l'application Qobuz. Tu dois donc recommencer quand tu es abonné à la nouvelle. Personne n'a parlé ici d'arrêter tout abonnement à une plate forme de streaming.

- Quant à une coupure réseau de longue durée pour une raison ou une autre, tu nous dit que tu "penses que l'accès à votre bibliothèque musicale risque d'être le cadet de vos souci". Tu ne penses pas très bien, car des pannes d'un mois et plus d'internet : pas mal de Français en ont été, en sont ou en seront les victimes : ceux qui n'ont plus de réseaux sont alors bien content d'avoir des CD, des DVD, des BD et une discothèque dématérialisée sur leur disque dur et aussi une antenne sur le toit pour capter la TNT.. Et s'ils sont audiophiles, ils sont content d'avoir un logiciel qui n'exige pas d'être connecté à espace fréquent à internet pour être fonctionnel...

En tout cas, la dématérialisation de la hifi a réduit la bordélisation des éléments séparés hi-fi, titre de ce sujet (tout en réduisant les coûts d'une façon incroyable à qualité supérieure ) et cet intermède copie du flux numérique l'a bien montré :

Un mini ordinateur à 250-350 euros associé à un petit écran à 100 euros (ou au grand écran du salon), à un clavier et à une souris, permet d'avoir une source qui associe un navigateur web donnant accès à Youtube, aux radios du monde entier et aux chaines de télévision, permet d'avoir accès à autant de plates-formes payantes de streaming qu'on le souhaite et d'installer les logiciels qu'on veut dessus...
Et ça remplace un tuner FM, un magnétophone à bandes ou à cassettes... pour une qualité supérieure et un prix divisé par dix par rapport au prix des années 1970 qui furent celles du magnéto à bandes et des grands tuners. Reste juste à connecter les sorties de ce mini pc (qui est devenu le centre névralgique de nombreux audiophiles dans des versions plus ou moins puissantes) à un Dac qu'il soit indépendant ou qu'il soit inclus dans un intégré hifi stéréo ou multicanal.

Petit rappel une bande magnétique pour un Revox-Technics-Akai-Sony-Philips 4 pistes sur support trident valait à elle seule neuve bien plus cher que le LP qu'on copiait dessus pour le préserver et rendait ruineux de facto l'enregistrement de concerts sur bande magnétique... Une 1/4 de pouce 2 pistes 26 cm sur noyau NAB était encore plus chère et vaut aujourd'hui neuve le prix d'un SSD de 1 To... soit une centaine d'euros... pour pas un grand minutage de stockage en 38 comme en 19 cm/seconde
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Message » 15 Oct 2024 12:51

haskil a écrit:- Quant à une coupure réseau de longue durée pour une raison ou une autre, tu nous dit que tu "penses que l'accès à votre bibliothèque musicale risque d'être le cadet de vos souci". Tu ne penses pas très bien, car des pannes d'un mois et plus d'internet : pas mal de Français en ont été, en sont ou en seront les victimes : ceux qui n'ont plus de réseaux sont alors bien content d'avoir des CD, des DVD, des BD et une discothèque dématérialisée sur leur disque dur et aussi une antenne sur le toit pour capter la TNT.. Et s'ils sont audiophiles, ils sont content d'avoir un logiciel qui n'exige pas d'être connecté à espace fréquent à internet pour être fonctionnel…

Ce que je voulais dire avec cette phrase, c'est qu'aujourd'hui, dans nos foyers, on dépend tellement du réseau, d'internet que lors d'une coupure on a bien d'autres priorités à gérer que l'écoute de la musique. Et que cela risque d'impacter des choses qui sont vitales ou presque dans notre quotidien. Comme une coupure d'électricité, dans une moindre mesure.

En tout cas, la dématérialisation de la hifi a réduit la bordélisation des éléments séparés hi-fi,

Encore une fois, la simplification in fine des moyens pour écouter la musique selon le mode qui nous correspond le plus n'est pas incompatible avec le bordel technique que ça implique derrière. Je dirais même que ça va de pair.
La plupart des personnes ne se posent pas la question de savoir à quoi sert une fonctionnalité ou une connectique sur un appareil qu'elles ont acheté, à partir du moment où elles n'en ont pas besoin.
Moi, qui cherche à savoir où va l'argent que je dépense, je cherche la petite bête et me pose sans doute trop de questions. D'où ce topic.
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Message » 15 Oct 2024 13:11

Vivre sans internet est plus gérable que vivre sans électricité, quand bien même cela devient de plus en plus difficile.

Et sur HCFR, communauté de mélomanes passionnés par le son et parfois de passionnés par le son mélomanes, ne pas pouvoir écouter de musique pour l'une de ces deux raisons est bien plus qu'un simple dérangement passager... Quand il a du courant, celui qui n'a plus internet peut toujours écouter de la musique s'il n'a pas mis toutes ses billes dans le streaming...
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Message » 15 Oct 2024 13:17

Avoir un groupe électrogène dans le garage, ça peut dépanner, j'en ai un.
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Message » 15 Oct 2024 13:33

"Comme une coupure d'électricité, dans une moindre mesure."

non pas une certaine mesure, quand on a plus de courant, TOUT s'arrête ! j'en ai eu la désagréable surprise l'année dernière !!!

je me mets donc à la place de ces gens qui en sont privée pendant plusieurs jours voir plusieurs semaines !!!!
bien sûr, il y a les batteries des smartphones, mais cela ne dure pas lgts !!

Nous sommes totalement dépendant de l'électricité :oldy: et plus encore avec les voitures électriques !!!!
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