Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 06/2019
Spider-Man: New Generation
Provenance : France // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Sony Pictures // Date de sortie : 06 mai 2019
Résolution : 3840×2160 // Cadence : 24p // Format : 2.39 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0.005 à 4000 nits
Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres : Anglais, Français
(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l’image Expert HDR)
Unique dans son esthétique qui évoque sans cesse les comics imprimés (imagerie pop art, cadence réduite, présence de cartouches, contours crayonnés, imperfections de certains traits, erreur d’impression et sur-textures papiers), l’image renversante de ce film d’animation est juste magnifique. Beaucoup plus net qu’en HD avec des lignes plus fines (la constitution physique des personnages) et donc des détails plus raffinés (les objets d’arrière-plan), ce transfert UHD HDR10 à la définition plus solide profite aussi d’une gamme de couleurs élargie (les dégradés de rouges sur les costumes) moins tape à l’œil que sur le Blu-ray, de contrastes plus harmonieux (meilleure gradation des blancs et gestion des noirs) qui dévoilent dans les hautes luminances des éléments imperceptibles en SDR, et des éclairages de toutes sortes (la lumière du jour, les illuminations citadines, les phares et autres gyrophares, l’énergie violette du Rôdeur, les LED du robot de Peni Parker, les interférences entres univers) qui soulignent avec plus de brillance la richesse graphique de l’œuvre.
(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d’écoute Dolby Atmos pour la VO et avec post-traitement DTS Neural:X pour la VF)
Un mixage incroyable à la liberté créatrice folle. Pourvu d’une dynamique démente et rythmé par un score qui pulse grave, il distribue sans discontinuer effets délirants et ambiances ultra-immersives aux quatre coins de la pièce d’écoute tout en usant de basses coups-de-poing (cf. le climax inter-dimensionnel). Avec une scène aérienne aussi impressionnante que le reste (la « respiration » de la ville, le bruissement des feuilles, des voix, divers objets et moyens de transport motorisés, certaines sonorités de la musique, etc.), la VO est forcément plus enveloppante que la très bonne VF (au doublage un peu sous-mixé).
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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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