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Les installations HiFi des forumeurs de HCFR.

Mon installation évolue

Message » 21 Sep 2019 15:32

Le daim a écrit:Voici un article très laudatif, et laudatif avec raison, de la capture de l'orgue périgourdin Grensing réalisée par Igor :

https://www.resmusica.com/2019/02/24/js-bach-l-oeuvre-pour-orgue-andre-isoir-calliope-la-dolce-volta/.

Le volume TOCCATA disponible sur QOBUZ est non seulement un exemple extraordinaire de restitution de l'orgue avec toute sa couleur et sa majesté mais également un excellent test de qualité pour votre installation. Gare à la distorsion d'intermodulation! Il faut pouvoir écouter l'orgue avec un volume suffisant pour avoir l'impression physique qu'il est devant vous.


Excellente prise de son faite par Igor pour Calliope et reprise par La Dolce Volta quand la première maison a fermé ses portes. Du très beau travail technique et artistique. L'art de la fugue est splendide...
haskil
 
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Message » 23 Sep 2019 12:02

Il existe aussi chez DOLCE VITA le même coffret augmenté de 2 CD en bonus (prise de son par IGOR :bravo: ), sorti il y a environ un an sous la référence LDV400.6; donc AVANT la date du récit de Cécile Glaenzer, le 24 février 2019 :roll: Toutefois, cet article est intéressant et applicable au coffret augmenté, bien sûr.

Dans ce coffret, il y avait un bon pour obtenir une 18ème CD gratuitement (il devrait bientôt me parvenir).

Enfin, je m'adresse à ceux qui n'ont pas viré vers la démat. et qui apprécient de pouvoir feuilleter le livret de 148 pages :siffle: :siffle:
sax.tenor
 
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Message » 14 Oct 2019 18:12

Bonjour à tous, :wink:

Voilà bien longtemps que je ne me suis plus exprimé dans le cadre de ce forum. La raison en est simple : après avoir, durant plus de 40 ans, investi la plus grande partie de mes loisirs dans une dévorante passion pour l’audio, j’ai ressenti le besoin d’explorer d’autres univers. Mon retour est ponctuel et se limitera au compte rendu de ce que, il y déjà quelques semaines, j’ai entendu chez Olivier. Notre ami Robert était présent, lui aussi.

Inutile de décrire cette installation. La photo reprise à la page précédente est fidèle au ressenti visuel du visiteur et le matériel mis en œuvre a été largement commenté.

Le seul aspect qui mérite une explication concerne le(s) point(s) d’écoute. Pas de divan chez Olivier. Il y a trois assises mais celles-ci sont alignées l’une derrière l’autre sous forme de sièges individuels placés en rang d’oignon. L’image stéréophonique y trouve son compte puisque chaque auditeur se trouve idéalement placé à la pointe du triangle stéréophonique. On ne peut, toutefois, traduire valablement les ressentis procurés par cette installation sans souligner les différences de rendu selon la position de l’auditeur.

En fonction de ses particularités auditives, Olivier préfère se positionner au premier rang. A cet endroit, l’empreinte sonore du local est quasiment absente. L’image stéréophonique, particulièrement large, n’est pas sans rappeler les sensations procurées par une écoute au casque et le message sonore est d’une précision diabolique. Toutefois, tant pour moi que pour Robert, c’est un peu « too much » et après avoir voyagé entre les trois assises, c’est à une position intermédiaire entre le premier et le deuxième rang que nous avons trouvé le meilleur équilibre.

Ceci acquis, reste à analyser en quoi le compromis actuel se distingue des précédents. Pour ce qui concerne les registres médium et aigus, je ne constate pas d’évolution importante par rapport à mes dernières écoutes. Voilà belle lurette que les électroniques maison conçues et réalisées par le maître des lieux s’associent à merveille aux pavillons nourris par les chambres TAD. D’une écoute à l’autre, au gré de petites évolutions des réglages, je ne ressens davantage que de subtiles variations sur un même thème. L’âge de la maturité semble définitivement atteint. C’est ultra-propre, magnifiquement fouillé et particulièrement fidèle au timbre des instruments et des voix. Jamais, depuis qu’Olivier a décidé de se passer de tweeter, je n’avais ressenti pareille absence de frustration dans l'extrême aigu. Contrairement à mes anciennes convictions, je ne suis plus certain que, pour un usage personnel, j’ajouterais encore une voie supplémentaire. Une oreille plus jeune porterait-elle le même jugement ?

Venons-en maintenant à ce qui constitue LA métamorphose, le mot n’est pas trop fort, de l’installation. Jusqu’il y a peu, celle-ci proposait un grave de belle ampleur qui convenait parfaitement aux œuvres anciennes, qu’elles soient de chambre, symphoniques ou lyriques. Sur le jazz ou la variété par contre… Eh bien, oubliez cela. Voilà qu’elle nous sert une Patricia Barber et un Michaël Jackson à faire pâlir un tenancier de boîte de nuit (j’exagère à peine). C’est punchy, dynamique, rapide mais, pour être tout à fait honnête, pas aussi profond que ce que la présence de HP de 46 pouces ne laisserait supposer. En cause : les lois de l’acoustique ainsi qu’un choix délibéré fait par Olivier. Comme dans de nombreux lieux d’écoute domestique, le parallélisme des murs latéraux provoque, sur son axe central, une annulation de phase dans une gamme de fréquences avoisinant les 30 - 40 Hz. Il en résulte un deep profond, impossible à compenser par l’égalisation. Je connais le même phénomène dans mon local et, pour y remédier, j’ai dû ajouter une voie supplémentaire permettant de combler le trou. Olivier a, pour ce qui le concerne, choisi l’option radicale de couper brutalement les fréquences inférieures à 50 Hz. Un grave un peu court ayant pour effet d’exacerber la rapidité et la dynamique, le résultat impressionne. Et, il faut bien le reconnaître, l’absence de l’ultime soubassement passe, bien souvent, inaperçu. Ce sont les percussions du Bartok (enregistrées par Igor) qui m’ont servi de révélateur. Rien de bien méchant mais un petit manque de poids qui contraste avec mes habitudes d’écoute. Apparemment, pour Olivier, le gain de netteté prime sur l'absence de profondeur. C’est un choix que je respecte.

Il serait toutefois dommageable et injuste de juger un tel système, essentiellement, sur base des quelques remarques émises ci-dessus. Dans sa globalité, celui-ci a atteint une maturité jusqu’ici inconnue. L’aisance dynamique, que seuls les pavillons autorisent à ce point, donne à la reproduction un apaisement et une sérénité sans pareils. Un superbe enregistrement de quatuor à cordes nous fait entendre le travail d’Olivier sous son meilleur jour. Facilement localisable, ce qui, en l’espèce, représente un exploit moins banal qu’il n’y paraît, chaque instrument prend vie avec une présence palpable rarement atteinte en haute-fidélité. Du grand art. Bravo Olivier, tu es la preuve vivante que l’acharnement finit souvent par payer.
jfacoustics
 
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Message » 15 Oct 2019 15:05

Salut jfacoustics :D

Merci pour ton retour vers la chaîne Haute Fidélité de Olivier.

J'avalise tout à fait la position à " 3 auditeurs " seulement de sa chaîne. C'est à ce prix (lourd :mdr: ) que l'image de la stéréo virtuelle peut être réellement crédible.
L'ampleur de l'image sonore étant modulée par les positions 1, 2 ou 3 des trois fauteuils auditeurs.

Sur une autre installation de prestige, celle de thxrd, j'avais constaté, que même avec 10 mètres de recul , le fait (en stéréo) de s’asseoir sur le fauteuil contigu à un fauteuil central suffit pour déformer l'image stéréo :(

Mais tu manques à Olivier du fait des mesures acoustiques que tu effectuais avant et qui ne figurent plus dans ses CRs :(

En ce qui concerne la reproduction du grave chez Olivier, je trouve inimaginable que dans son exceptionnel et immense local traité de quelques 1000 m3 il soit impossible d trouver une solution pour l'annulation du mode grave :o

Dans mon local de Briare, bien plus modeste en volume (130 m3) j'avais le même problème d’annulation dans le grave vers 40/50 Hz.
Et bien sur cette annulation subsistait sur le système TMLS 2 de l'indien testée dans mon local.

Un système élégant à 2 ou mieux 4 subs a suffit à Ohl de supprimer cette désagréable annulation. :zen:
Igor Kirkwood
 
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Message » 16 Oct 2019 16:24

Igor Kirkwood a écrit:Salut jfacoustics :D

Merci pour ton retour vers la chaîne Haute Fidélité de Olivier.

J'avalise tout à fait la position à " 3 auditeurs " seulement de sa chaîne. C'est à ce prix (lourd :mdr: ) que l'image de la stéréo virtuelle peut être réellement crédible.
L'ampleur de l'image sonore étant modulée par les positions 1, 2 ou 3 des trois fauteuils auditeurs.

Sur une autre installation de prestige, celle de thxrd, j'avais constaté, que même avec 10 mètres de recul , le fait (en stéréo) de s’asseoir sur le fauteuil contigu à un fauteuil central suffit pour déformer l'image stéréo :(

Mais tu manques à Olivier du fait des mesures acoustiques que tu effectuais avant et qui ne figurent plus dans ses CRs :(

En ce qui concerne la reproduction du grave chez Olivier, je trouve inimaginable que dans son exceptionnel et immense local traité de quelques 1000 m3 il soit impossible d trouver une solution pour l'annulation du mode grave :o

Dans mon local de Briare, bien plus modeste en volume (130 m3) j'avais le même problème d’annulation dans le grave vers 40/50 Hz.
Et bien sur cette annulation subsistait sur le système TMLS 2 de l'indien testée dans mon local.

Un système élégant à 2 ou mieux 4 subs a suffit à Ohl de supprimer cette désagréable annulation. :zen:


Bonjour Igor, :wink:

Pour le grave, je partage ton avis mais c'est Olivier qui décide en fonction de ses propres ressentis.

En ce qui concerne les mesures, je dois préciser qu'Olivier les a toujours mises en oeuvre lui-même. Nous avions acheté, en commun, un système Clio que chacun utilisait, tour à tour, selon ses besoins. Bien sûr, nous nous sommes enrichis de nos apprentissages respectifs pour affiner la méthodologie et obtenir la meilleure corrélation possible entre l'objectif et le subjectif. Toutefois, chacun opérait de manière indépendante. J'intervenais surtout lorsque de belles courbes, bien linéaires, n'aboutissaient pas à un résultat d'écoute satisfaisant. Mon expérience de "metteur au point" pouvait, dans ce cadre, se révéler utile.

Le Clio étant tombé en panne et se révélant irréparable, nous avons décidé de ne pas renouveler l'achat et d'effectuer nos mesures à l'aide de REW. Olivier expliquera sans doute pour quelle raison il ne publie pas les courbes obtenues par ce biais mais je peux t'assurer que l'essentiel de ses développements est toujours basé sur un processus de mesure. Les oreilles d'Olivier ne se bonifiant pas avec l'âge, c'est Robert qui a repris le rôle de "garde fou" subjectif. Ma dernière écoute prouve qu'ils forment un excellent binôme.
jfacoustics
 
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Message » 19 Oct 2019 14:01

jfacoustics a écrit:Bonjour à tous, :wink:

Voilà bien longtemps que je ne me suis plus exprimé dans le cadre de ce forum. La raison en est simple : après avoir, durant plus de 40 ans, investi la plus grande partie de mes loisirs dans une dévorante passion pour l’audio, j’ai ressenti le besoin d’explorer d’autres univers. Mon retour est ponctuel et se limitera au compte rendu de ce que, il y déjà quelques semaines, j’ai entendu chez Olivier. Notre ami Robert était présent, lui aussi.

Inutile de décrire cette installation. La photo reprise à la page précédente est fidèle au ressenti visuel du visiteur et le matériel mis en œuvre a été largement commenté.

Le seul aspect qui mérite une explication concerne le(s) point(s) d’écoute. Pas de divan chez Olivier. Il y a trois assises mais celles-ci sont alignées l’une derrière l’autre sous forme de sièges individuels placés en rang d’oignon. L’image stéréophonique y trouve son compte puisque chaque auditeur se trouve idéalement placé à la pointe du triangle stéréophonique. On ne peut, toutefois, traduire valablement les ressentis procurés par cette installation sans souligner les différences de rendu selon la position de l’auditeur.

En fonction de ses particularités auditives, Olivier préfère se positionner au premier rang. A cet endroit, l’empreinte sonore du local est quasiment absente. L’image stéréophonique, particulièrement large, n’est pas sans rappeler les sensations procurées par une écoute au casque et le message sonore est d’une précision diabolique. Toutefois, tant pour moi que pour Robert, c’est un peu « too much » et après avoir voyagé entre les trois assises, c’est à une position intermédiaire entre le premier et le deuxième rang que nous avons trouvé le meilleur équilibre.

Ceci acquis, reste à analyser en quoi le compromis actuel se distingue des précédents. Pour ce qui concerne les registres médium et aigus, je ne constate pas d’évolution importante par rapport à mes dernières écoutes. Voilà belle lurette que les électroniques maison conçues et réalisées par le maître des lieux s’associent à merveille aux pavillons nourris par les chambres TAD. D’une écoute à l’autre, au gré de petites évolutions des réglages, je ne ressens davantage que de subtiles variations sur un même thème. L’âge de la maturité semble définitivement atteint. C’est ultra-propre, magnifiquement fouillé et particulièrement fidèle au timbre des instruments et des voix. Jamais, depuis qu’Olivier a décidé de se passer de tweeter, je n’avais ressenti pareille absence de frustration dans l'extrême aigu. Contrairement à mes anciennes convictions, je ne suis plus certain que, pour un usage personnel, j’ajouterais encore une voie supplémentaire. Une oreille plus jeune porterait-elle le même jugement ?

Venons-en maintenant à ce qui constitue LA métamorphose, le mot n’est pas trop fort, de l’installation. Jusqu’il y a peu, celle-ci proposait un grave de belle ampleur qui convenait parfaitement aux œuvres anciennes, qu’elles soient de chambre, symphoniques ou lyriques. Sur le jazz ou la variété par contre… Eh bien, oubliez cela. Voilà qu’elle nous sert une Patricia Barber et un Michaël Jackson à faire pâlir un tenancier de boîte de nuit (j’exagère à peine). C’est punchy, dynamique, rapide mais, pour être tout à fait honnête, pas aussi profond que ce que la présence de HP de 46 pouces ne laisserait supposer. En cause : les lois de l’acoustique ainsi qu’un choix délibéré fait par Olivier. Comme dans de nombreux lieux d’écoute domestique, le parallélisme des murs latéraux provoque, sur son axe central, une annulation de phase dans une gamme de fréquences avoisinant les 30 - 40 Hz. Il en résulte un deep profond, impossible à compenser par l’égalisation. Je connais le même phénomène dans mon local et, pour y remédier, j’ai dû ajouter une voie supplémentaire permettant de combler le trou. Olivier a, pour ce qui le concerne, choisi l’option radicale de couper brutalement les fréquences inférieures à 50 Hz. Un grave un peu court ayant pour effet d’exacerber la rapidité et la dynamique, le résultat impressionne. Et, il faut bien le reconnaître, l’absence de l’ultime soubassement passe, bien souvent, inaperçu. Ce sont les percussions du Bartok (enregistrées par Igor) qui m’ont servi de révélateur. Rien de bien méchant mais un petit manque de poids qui contraste avec mes habitudes d’écoute. Apparemment, pour Olivier, le gain de netteté prime sur l'absence de profondeur. C’est un choix que je respecte.

Il serait toutefois dommageable et injuste de juger un tel système, essentiellement, sur base des quelques remarques émises ci-dessus. Dans sa globalité, celui-ci a atteint une maturité jusqu’ici inconnue. L’aisance dynamique, que seuls les pavillons autorisent à ce point, donne à la reproduction un apaisement et une sérénité sans pareils. Un superbe enregistrement de quatuor à cordes nous fait entendre le travail d’Olivier sous son meilleur jour. Facilement localisable, ce qui, en l’espèce, représente un exploit moins banal qu’il n’y paraît, chaque instrument prend vie avec une présence palpable rarement atteinte en haute-fidélité. Du grand art. Bravo Olivier, tu es la preuve vivante que l’acharnement finit souvent par payer.


Mon cher Paul. Je lis et je relis ta communication, avec plaisir certes mais aussi avec un peu de nostalgie. Il fut un temps en effet où, sur un autre forum, nous échangions fréquemment nos impressions sur les écoutes que nous avions pu faire chez nous ou ailleurs.

C’était le temps où tu étais un audiophile passionné qui partageais volontiers son savoir en acoustique et son expérience renouvelée dans la construction puis l’agencement des enceintes, tandis que moi-même j’avais encore des oreilles qui me permettaient de porter un jugement critique assuré sur ce que j’entendais.

J’espère cependant que tu voudras bien encore venir de temps en temps à la maison pour renouveler avec Robert nos auditions amicales, parfois critiques, et que, quand les transformations de ta maison seront terminées, tu nous inviteras dans ton auditorium à la mise en œuvre si originale où nous avions tant de fois écouter et discuter ensemble. Il serait peut-être utile que tu rappelles aux internautes ce qu’est ton auditorium et pourquoi il ne ressemble à aucun autre.


Il est vrai que la mise en file indienne des trois fauteuils individuels d’écoute forme avec la base des enceintes autant de triangles stéréophoniques. C’est la seule manière, comme l’a relevé Igor ici même, de permettre à plusieurs auditeurs de bénéficier ensemble d’une écoute à haute-fidélité où la magie de la stéréophonie soit préservée. Une telle disposition n’est évidemment possible que si l’on dispose d’un local qui le permette comme mon grenier (qui n’a cependant pas 1.000 m³ comme l’a cru Igor mais plus raisonnablement environ 300. C’est quand même assez grand!).

Paul a très justement noté que chacun des auditeurs placés ainsi à la queue-leu-leu ne recevra pas tout-à-fait la même écoute, celle-ci devenant de plus analytique à plus globale en s’éloignant de la ligne des enceintes, avec une perception de l’équilibre des registres sonores légèrement différente selon les positions, comme c’est d’ailleurs le cas aussi dans les lieux de concerts selon que l’on se trouve assis plus ou moins près de l’estrade.

En cours d’audition, Paul qui s’était d’abord assis sur le premier fauteuil puis sur le second a estimé que la meilleure place d’écoute se trouvait entre les deux fauteuils. Cette même constatation avait d’ailleurs été faite par L’Indien lors de sa visite chez moi. J’ai donc reculé toute la queue des fauteuils pour que le premier, le lieu d’écoute privilégié, soit à l’endroit choisi par Paul et par L’Indien. Il s’en est fallu d’un recul de quelque 50 cm. J’ai décidé de conserver définitivement cet emplacement malgré le fait que mes oreilles y supportent plus difficilement la réverbération de la pièce ; je m’y fais.

Avec des pavillons, surtout avec des pavillons comme les miens à 15 tuyères (ALTEC 1505), la position d’écoute modifie aussi la perception de la diffusion du pavillon. En reculant le fauteuil, la membrane mobile du moteur TAD devenait visible par la tuyère centrale, ce qui avait donné instantanément à Paul l’impression d’une audition plus précise et sans doute plus nuancée mais qui s’est révélée ensuite, après des jours d’audition, plus projetée et plus fatigante, en définitive moins agréable.

J’ai donc légèrement modifié la position des baffles centraux en les orientant de quelques degrés vers l’intérieur, de façon à ce que l’auditeur du premier fauteuil voit en face de lui en regardant le baffle la séparation entre la tuyère centrale de celle d’à côté, la bobine mobile demeurant masquée. Cette position assure une écoute agréable (j’allais dire musicale ; quelle horreur pour quelques-uns!) à la fois très précise dans sa localisation et parfaitement diffusée en largeur et en profondeur. Cette faculté de localiser et de diffuser constitue le grand avantage d’un système à pavillons bien mis au point ; avec le désavantage cependant de devoir écouter à partir d’un point G assez circonscrit.

Cette légère réorientation a nécessité une minime remise à niveau de la courbe de réponse que j’ai programmé sur mes BEHRINGER. Je communiquerai la courbe de réponse de ce nouveau preset lors de ma réponse à l’intervention d’Igor.


Paul a écrit que la différence appréciable qu’il a constatée entre le souvenir de ses auditions passée et celle qu’il rapporte aujourd’hui se situait dans la reproduction de grave. Ce n’est pas tout-à-fait exact.

La reproduction de médium et de l’aigu ont eux aussi bénéficié d’un changement important par le fait que le pavillon de medium (issu de la vandalisation d’une vieille VOIX DU THEATRE et mis en doublet acoustique c’est-à-dire privé de son caisson-arrière) qui se trouvait auparavant posé directement sur le sol, a été surélevé de 55 cm, ce qui le met à hauteur d’oreille comme il l’aurait été dans la structure originelle de la VOIX DU THEATRE.

L’amélioration de l’écoute qui en a résulté me paraît certaine comme je l’avais déjà indiquée dans une de mes communications précédentes : non seulement une plus grande étendue de fréquences reproduite par le pavillon de la VDT (200 à700 c/s) mais également une meilleure perception de toutes les fréquences supérieures par le fait que, le pavillon des TAD diffusant plus haut, la répartition dans la pièce de tout le spectre sonore se fait plus harmonieusement. La courbe de réponse relevée avec REW indique non seulement une ligne plus homogène mais également plus étendue vers l’extrémité haute du spectre.


Enfin, il y a le grave dont Paul a remarqué la rapidité mais en y relevant dans un même contexte l’absence des grandes profondeurs. La courbe de REW indique effectivement une chute brutale avant 45 c/s. Il s’agit d’un passe-haut dû à l’acoustique. Il serait sans doute possible de tenter de remédier à ce manque dans la partie la plus extrêmement du grave avec un caisson placé de façon à tromper l’acoustique, c’est-à-dire très proche de l’auditeur. Je ne suis pas convaincu néanmoins que ce soit vraiment nécessaire, du moins pour mon usage qui ne déborde pas sur la musique électronique.

Paul a notamment ressenti ce déficit d’extrême grave en écoutant le concerto pour Corde, Percussion et Célesta de Bela Bartok dans la splendide prise de son d’Igor (Un exemple d’école et un test pour nos installations). Il manquait à ses oreilles une assise profonde pour les percussions. Je ne m’inscris pas en faux contre cette affirmation mais je fais remarquer qu’une autre cause doit aussi être prise en compte. En changeant la place d’écoute que Paul a reculée, la courbe de réponse générale de l’installation a été modifiée. Il est apparu par la suite, après un relevé de REW, que la bande de fréquence entre 300 et 500 c/s avait perdu un ou deux db. Cette perte avait sans doute altéré également le rendu des percussions.

Une précision encore : le filtre coupe-bande auquel Paul fait allusion n’est pas fixé sur la fréquence de 50 c/s et n’a pas pour objet de couper volontairement toute réponse sous cette fréquence. Il s’agit effectivement d’un filtre apparenté à un cross passe-haut de type Butterworth 12db/octave mais qui est centré sur 35 c/s afin de couper les ailes à une résonance combien désagréable à 50c/s.


Cordialement Olivier

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Message » 21 Oct 2019 14:51

Igor Kirkwood a écrit:Salut jfacoustics :D

Merci pour ton retour vers la chaîne Haute Fidélité de Olivier.

J'avalise tout à fait la position à " 3 auditeurs " seulement de sa chaîne. C'est à ce prix (lourd :mdr: ) que l'image de la stéréo virtuelle peut être réellement crédible.
L'ampleur de l'image sonore étant modulée par les positions 1, 2 ou 3 des trois fauteuils auditeurs.

Sur une autre installation de prestige, celle de thxrd, j'avais constaté, que même avec 10 mètres de recul , le fait (en stéréo) de s’asseoir sur le fauteuil contigu à un fauteuil central suffit pour déformer l'image stéréo :(

Mais tu manques à Olivier du fait des mesures acoustiques que tu effectuais avant et qui ne figurent plus dans ses CRs :(

En ce qui concerne la reproduction du grave chez Olivier, je trouve inimaginable que dans son exceptionnel et immense local traité de quelques 1000 m3 il soit impossible d trouver une solution pour l'annulation du mode grave :o

Dans mon local de Briare, bien plus modeste en volume (130 m3) j'avais le même problème d’annulation dans le grave vers 40/50 Hz.
Et bien sur cette annulation subsistait sur le système TMLS 2 de l'indien testée dans mon local.

Un système élégant à 2 ou mieux 4 subs a suffit à Ohl de supprimer cette désagréable annulation. :zen:


Salut une nouvelle fois Igor. Je relève moi-même les courbes de réponse de mon installation au moyen du logiciel REW et je procède à leur égalisation au moyen de mes deux BEHRINGER, un par canal.

Je ne conçois rien par algorithmes mais j’avance au pas-à-pas en rectifiant la courbe de réponse brute que me donne d’abord l’écran de mon ordinateur ; je cherche à en aplanir au mieux les creux et les bosses en utilisant les filtres passe-bande de mes BEHRINGER. Je n’ai pas les connaissances informatiques nécessaires pour utiliser la méthode de la préconception par algorithmes et je dois dire que mes BEHRINGER (qui ne représentent certes pas le dernier cri de la technique) me donnent entièrement satisfaction.

Ce n’est donc qu’après une sérieuse mise à niveau par la mesure que j’entreprends d’écouter longuement en affinant mon installation par le plaisir que j’en retire. Et oui, cela malgré mes mauvaises oreilles. J’ai la chance d’avoir un ou deux amis aux oreilles exercées qui confortent (ou sanctionnent) mes mises au point.

Voici les courbes de réponse de mon installation telles qu’elles ont été établies après les dernières modifications auxquelles j’ai procédé. On y distingue trois courbes, celles des canaux de droite et de gauche ainsi qu’à +/- 6db au-dessus, la courbe de la sommation des deux canaux. On remarquera la grande homogénéité des deux courbes stéréophoniques qui s’interpénètrent presque parfaitement et l’extension des extrémités du spectre (surtout vers le haut) par rapport aux courbes antérieures. On remarquera surtout la parfaite sommation des canaux dont la courbe surplombe fidèlement les courbes des canaux stéréophoniques.

Image

Les courbes ont été relevées sur une échelle de 5 db par carré en RTA avec un signal en bruit rose (dit PINK RT sur REW), chaque créneau représentant un tiers d’octave. Je pense depuis toujours qu’il était inutile et même contre-indiqué d’utiliser un signal avec une résolution plus grandes (par exemple le 16ème d’octave par créneau) car le but n’est pas de tout corriger jusqu'aux plus petits écarts dans le plus petit espace « octavique » mais au contraire d’y aller à l’économie des corrections en laissant un certain champ à l’acoustique et à une perception naturelle de la musique. Nos auditoriums ne sont pas des pseudo-chambres-sourdes.

Car enfin le but ultime et la meilleure justification de la mise au point d’une installation par la mesure et les tests, c’est de pouvoir ensuite mieux apprécier la musique que cette installation nous donne à entendre. C’est très bien de proposer des manières de tester qui seraient proches de l’objectivité mais cela ne devrait pas aller jusqu’à décrier ceux qui essaient de faire comprendre que la sensibilité et la sensualité d’oreille ont aussi leur rôle dans l’accomplissement de la haute-fidélité. Pourquoi écrit-on beaucoup sur la manière de tester et si peu sur ce qui est écouté ? Le CD ou le fichier que l’on propose à l’écoute pendant les tests est pour moi le seul élément qui transcende les particularités des installations domestiques, le seul élément vraiment objectif accessible à tous sur lequel appuyer le fondement d’une comparaison.


Cordialement Olivier

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Message » 22 Oct 2019 20:55

Un post très juste techniquement et très agréable à lire par la qualité de la prose des intervenants, Olivier, toujours exceptionnel, jfacoustics, impeccable également !

Je trouve le CR de jfacoustics juste, les remarques d'Olivier, très précises, en particulier sur le placement et le "noeud" acoustique vers les 40Hz.

C'est une excellente idée Olivier que de couper "électriquement" ce qui n'est pas reproduit acoustiquement par ce défaut de pièce, le HP gagne en effet en précision par moins de trainage à tenter de reproduire les fréquences les plus basses, j'aurai du y penser !

Olivier à raison sur l'eventuelle solution qui consisterai à placer "en champ proche" un ou plusieurs SUB, bodybuldés par un ampli de grande puissance, ce serait idéal en effet pour couvrir de façon délicate, le manque de perçu sur les points d'écoutes à ces basses fréquences.

Est-ce vital ? Si la musique écouté en joue pas ces fréquences, non...

Par contre, si les fréquences sont présentes sur l'enregistrement, c'est dommage de ne pas les retranscrire.

Si cette option était prise, je pense qu'un Sub à droite et à gauche de la zone d'écoute (à 90° de l'axe des 3 sièges) serait la solution, avec une distance à définir, entre 1 et 3 metres, à placer à l'écoute.

Un délai important serait à appliquer à cette 4ème voies, ce qui implique l'installation d'un 3ème DCX... :o ) et d'un gros amplis (2X1000 watts compte tenu de la demande SPL et du bas rendement de ce type de HP), ou de Subs actifs (amplification intégrées)

Je ne suis pas certain que la musique qu'écoute Olivier, demande l'installation d'un tel complément, c'est juste pour dire que c'est possible malgré la présence du "noeud" présent dans cette salle.

Je me rappelle d'une belle écoute chez Olivier, un beau couple enceintes / salle et une parfaite adaptation et réglages, ce type de volume (qui plus est, asymétrique de toit) est assez rare chez un particulier
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Message » 24 Oct 2019 18:42

Salut Olivier; Salut Paul ; Salut l'indien :D

Bien agréable de disserter sur l’exceptionnel local d'Olivier :thks:

Je note que le volume du local de Olivier est sans doute moins important que je le pensais. Toutefois i convient d'inclure dans le volume du local d'écoute , celui de la cage d'escalier, sauf s'il y a une porte après :-? .

Contrairement à ce qu'écrit l'indien le grave extrême en Musique Classique me semble indispensable, peut être moins qu'en pop music, mais tout de même.
Et ceci pas seulement sur les coups de boutoirs de la grosse caisse de Musique pour Cordes et Célesta de Bartok, ou sur le pédalier de l'Orgue, mais sur toutes les ambiances (à condition qu'elles existent sur les enregistrements !) surtout en chant Grégorien, d’infimes queues de réverbération en extrême grave sont audibles (par exemple en passant de l'écoute avec subs à celle sans subs, mais Olivier n'a pas entendu et il ne peut sans doute se faire une idée).
Il faudrait Olivier maîtriser ton grave extrême, autrement que par une atténuation de quelques 20 dB dB en 1/3 d'octave de surcroit.
Pour 130 m3 je dispose de 4 subs cylindriques SVS de 12 pouces et ce n'est pas de trop ! et pour 1000 m3 thxrd dispose d'une flopée de caissons (ne me souviens plus de combien ?)
Pour 300/350 m3 il te faudrait logiquement ,par exemple 4 gros subs de 18 pouces; le tout très bien mis en oeuvre, ce qui n'est pas facile pour vaincre ta résonance de 50 Hz sans raboter le reste
Une question pour ta courbe de réponse, c'est l'important décalage entre ton canal gauche et ton canal droit 5 dB en 1/3 d'octave :o :wtf:

Comme Paul j'aime ta manière d'avoir positionné 3 fauteuils l'un derrière l'autre de façon a obtenir une image sonore bien centrée :D .
Bien sur thxrd peut positionner "l'un derrière l'autre " plus de 6 auditeurs; en effet même dans son audito j'ai remarqué en stéréo que malgré sa distance d'écoute de près de 10 mètres que décaler d'une seule place vers la droite ou la gauche nuit à la centralité de l'image sonore.

Ton "installation évolue" Olivier.... dans le bon sens :D
Igor Kirkwood
 
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Message » 26 Oct 2019 11:00

Bonjour Jean-Marc, bonjour Igor (bonjour car j'écris en me levant).

Mon local n'est pas en soi tellement exceptionnel, pas aussi exceptionnel que ceux dont j'ai des exemples autour de moi; il s'agit simplement de mon grenier. Les locaux de mes amis Paul et de Robert me paraissent beaucoup plus remarquables dans la mesure où ils ont été construits avec l'intention de servir d'auditorium en respectant les lois de l'acoustique. Igor a pu faire une audition dans celui de Paul. Celui de Robert est toujours en voie d'achèvement. Ce sera un lieu d'écoute vraiment extraordinaire. Il a non seulement été conçu selon des proportions idéales mais la majeure partie de la surface de ses quatre murs est revêtue par des diffuseurs qui ont été calculés par un ingénieur acousticien. La réalisation de cet ensemble exceptionnel a demandé un travail de très longue haleine qui n'est pas encore terminé à l'heure actuelle.

Il est vrai, Jean-Marc, que nous avions pu faire ensemble une écoute enrichissante de mon installation. Elle fut du moins enrichissante pour moi car les morceaux de musique qui se trouvaient sur ta clef USB n'avaient rien de commun avec le genre de musique que j'écoute journellement et cela m'a permis d'entendre une installation, la mienne, soumise à la nécessité de reproduire un autre style, d'autres accords, un autre climat musical que d'habitude. Ce fut certainement un très bon test que l'ambiance amicale rendait d'autant plus plaisant.

Igor n'a pas regardé avec suffisamment d'attention le graphique de mes courbes de réponse. Contrairement à ce qu'il a cru voir, ce graphique n'affiche pas une différence de 6 db entre les deux voies stéréophoniques mais entre les deux voies stéréophoniques rassemblées d'une part et, d'autre part au-dessus, la somme de ces deux voies. Les deux voies stéréo sont tellement imbriquées l'une dans l'autre qu'il faut un moment d'attention pour les distinguer bien qu'elles soient parfaitement identifiables. Leur imbrication dans un seul graph me paraît le meilleur moyen de faire apparaître que l'équilibre stéréophonique est bien respecté.

Reste la reproduction de l'extrême grave à une profondeur abyssale. Je m'en passe pour l'instant. Je ne peux évidemment me rendre-compte de ce que je perds en plaisir d'écoute puisque je ne puis comparer. Mais mon plaisir d'écoute est suffisant pour l'instant et devrais-je créer un besoin dans le seul but de le satisfaire?

J'avais cependant envisagé un remède, celui du caisson auto-amplifié mis en forme par mes BEHRINGER (cet appareil me permet de sommer les deux voies stéréo), un caisson à haut-rendement du genre KLIPS avec un haut-parleur de 15" et une solide amplification. J'avais même imaginé de le placer au-dessus des places d'écoute, à +/- un mètre au-dessus, sur la double poutre transversale qui relie les deux parties montantes de la ferme du toit. Mais cela me parait à la réflexion par trop irréalisable et même dangereux car il ne faudrait pas que le caisson qui pèse au moins 30k tombe sur la tête des auditeurs en vrombissant sous un pédalier d'orgue ! Je pourrais sans doute me contenter de le placer derrière l'auditeur mais ce serait renoncer à ma rangée de fauteuils en file. Et en acheter plusieurs constituerait une dépense somptuaire à mon sens.


Cordialement Olivier

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Le daim
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Message » 31 Oct 2019 19:10

Le daim a écrit:Igor n'a pas regardé avec suffisamment d'attention le graphique de mes courbes de réponse. Contrairement à ce qu'il a cru voir, ce graphique n'affiche pas une différence de 6 db entre les deux voies stéréophoniques mais entre les deux voies stéréophoniques rassemblées d'une part et, d'autre part au-dessus, la somme de ces deux voies.


Salut Olivier.

Il me semblait bien q'une différence de 5 dB entre les canaux droits et Gauche aurait été extravagante :o
Je pensais à un artefac de mesure, mais il n'en est rien, je me suis trompé :oops: .

Cela dit je te trouve Olivier trop indulgent pour la résolution en 1/3 d'octave de ta courbe de de réponse. L'oreille humaine serait sensible au moins au 1/6 ème d'octave.
Ohl est passé sur ses courbes de réponses d'une résolution, il y a un an environ, du 1/6ème d'octave au 1/10 ème d'octave et pour le grave sous 200 Hz au 1/50ème d'octave :o
Je pense qu'i y a une raison.

Donc le "décrochement" du niveau de ton grave, sous 50 Hz est fortement sous estimé par tes mesures :(
Sur des musiques sans basses profondes comme la musique de chambre, cela à moins de conséquences que sur le jazz comme le souligne l'indien.
Le multi caisson ne coûte pas si cher comme tu sembles le croire. Un sub SVS PC 2000 cylindrique doit coûter en Belgique aux environs de 700 €
Le pédalier de l'orgue de Saint Cyprien avec la toccata en ré de Bach interprétée par André Isoir aurait dans ton local une ampleur et une profondeur plus réaliste, si tu acceptais de te pencher sur le problème du grave.
Le local de Robert "sur mesure" s'annonce plus qu'intéressant :D . Nul doute qu'il n'acceptera pas un grave tronqué .

Ces remarques n'enlèvent rien à ton excellente installation :D . Et la Musique Classique étant reine chez toi, avec ses exigences propres qui sont aussi difficiles à satisfaire que celles du jazz, mais sur des registres différents.
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Message » 31 Oct 2019 19:47

Igor Kirkwood a écrit:Cela dit je te trouve Olivier trop indulgent pour la résolution en 1/3 d'octave de ta courbe de de réponse. L'oreille humaine serait sensible au moins au 1/6 ème d'octave.
Ohl est passé sur ses courbes de réponses d'une résolution, il y a un an environ, du 1/6ème d'octave au 1/10 ème d'octave et pour le grave sous 200 Hz au 1/50ème d'octave :o
Je pense qu'i y a une raison..


:bravo: entièrement d'accord, dans le grave je n’hésite pas d'ailleurs a regarder non pas avec une échelle logarithmique mais plutôt avec une échelle linéaire et très peu lissé voir même pas du tout :wink: c'est ce qui se fait couramment pour l’analyse dans le grave.
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Message » 01 Nov 2019 20:53

wakup2 a écrit:
Igor Kirkwood a écrit:Cela dit je te trouve Olivier trop indulgent pour la résolution en 1/3 d'octave de ta courbe de de réponse. L'oreille humaine serait sensible au moins au 1/6 ème d'octave.
Ohl est passé sur ses courbes de réponses d'une résolution, il y a un an environ, du 1/6ème d'octave au 1/10 ème d'octave et pour le grave sous 200 Hz au 1/50ème d'octave :o
Je pense qu'i y a une raison..


:bravo: entièrement d'accord, dans le grave je n’hésite pas d'ailleurs a regarder non pas avec une échelle logarithmique mais plutôt avec une échelle linéaire et très peu lissé voir même pas du tout :wink: c'est ce qui se fait couramment pour l’analyse dans le grave.


Pareil, je vais à fond de la puissance de l'open DRC avec la résolution maximale dont Rephase limite le lissage par la limite de taps, 1/24 dans le grave, 1/12 au dessus de 200Hz
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Message » 03 Nov 2019 13:41

La Salut les amis! Je peux comprendre votre souci de pousser la résolution de vos mesures jusqu'au 6ème d'octave, voire plus dans le grave. Mais votre manière de mesurer diffère complètement de la mienne. Vous utilisez des OPEN DRC, moi je me contente de deux modestes BEHRINGER. La différence d'approche des mesures est fondamentale.

Je ne suis pas informaticien et mes connaissances en traitement numérique sont limitées. Je ne puis donc concevoir votre système que par comparaison imaginative.

Vous concevez une courbe de réponse façonnée d'une manière préconçue en écriture informatique et transposée dans la réalité sonore par la machine qui comprend ce langage.

Cette façon de procéder correspond dans mon imaginaire à un tissu rapiécé. C'est-à-dire que là où une correction acoustique doit être mise en oeuvre, le système effectue une coupure dans le script informatique de l'acoustique de votre local et y substitue la correction telle qu'elle a été calculée. Vous pouvez donc demander au système autant de coupures que vous le désirez à condition de pouvoir compter sur un nombre de taps suffisants.

Mes BEHRINGER ne fonctionnent pas de la même manière. Les filtres correctifs fonctionnent certes en numérique mais il s'agit d'une transcription numérique de filtres qui sont calqués sur le schéma de filtres analogiques avec leur pente et leur coefficient de qualité. Ils ont donc des pentes qui ne sont pas verticales comme le sont les taps découpés au bistouri des DRC . Aussi est-il impossible de les juxtaposer, même avec des coefficient de 10 (10 est le maximum du coefficient de qualité des filtres sur BEHRINGER) sans qu'ils se recouvrent. Je compare l'acoustique de mon grenier à un tissu plus ou moins chiffonné et les filtres à autant de coups de fer qui aplanissent sans pour autant faire disparaître complètement les inégalités sonores du tissu de l'acoustique.

Le réglage de mon installation est complété par une mise au point fine à l’oreille. Elle consiste notamment en une comparaison instantanée entre l’écoute par les haut-parleurs et au casque avec modification des équilibres qui se font à la balance d’apothicaire, au dixième de db près.

Un caisson SVS PC 2000 vaut quand même un petit billet de 1000 et ne pourrait pas être juché sur les poutres transversales au dessus de la tête des auditeurs.

Cordialement Olivier

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Message » 04 Nov 2019 19:52

Salut Olivier

La précision de la mesure d'une courbe de réponse d'enceinte n'a rien à voir avec un l'OpenDRC, ou un processeur informatique :o :o

D'ailleurs les courbes de réponse sans aucune correction électronique se mesurent également avec la même précision que les courbes corrigées

Pour un caisson, quel qu'il soit, le mettre au dessus de la tête ne me semble pas être une bonne idée . :wtf:

Musicalement

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